Devenir tuteur Essai gratuit Connexion

Le blog

SVT – Comment faire une bonne analyse de documents

SVT – Comment faire une bonne analyse de documents

L’épreuve d’analyse de documents est présente dans toutes les filières du bac et est souvent la plus redoutée des élèves. Voici donc quelques conseils d’Alveus pour réussir au mieux cet exercice.

Descriptif de l’épreuve d’analyse de documents en bio

Quelle que soit votre filière (S, ES ou L) votre épreuve du bac de SVT comportera des documents à analyser.

Pour les S (filières scientifiques) : cet exercice représente 5 points sur les 16 de votre épreuve écrite. Il est impératif de ne pas dépasser 1h15. Si vous êtes en spécialité SVT, son sujet portera sur l’un des trois thèmes au programme.

Pour les L et ES : chacune des parties de votre épreuve, qu’elles concernent la physique-chimie ou les SVT est susceptible de contenir des documents à analyser. S’il y a une méthodologie sur laquelle vous devez absolument mettre l’accent, c’est bien sur ce type d’exercice. La capacité d’analyse de documents est le premier facteur discriminant entre les candidats aux épreuves du bac. Entraînez- vous en suivant les conseils ci-dessous et vous vous démarquerez largement le jour J.

1. Lire attentivement l’énoncé de SVT

Ça peut paraître évident mais avec le stress il est facile de louper une info très importante contenue dans l’énoncé. Donc faites-y très attention ! Dans tous les cas, appliquez à la lettre les indications fournies dans l’énoncé.

2. Analyser intégralement l’ensemble documentaire

Il ne suffit pas de lire les documents en les comprenant. Pour chaque expérience décrite, il faut que vous vous posiez les bonnes questions.

  • Question 1 : Qu’est-ce qu’on cherche à montrer ?
    Que cherche-t-on à comprendre ? Pourquoi faire cette expérience ?

  • Question 2 : Comment fait-on pour le montrer ?
    Quel est le protocole expérimental de l’expérience ? Quel paramètre varie ? Y-a-t’ il un lot témoin ? Quelle est la durée de l’expérience ? Etc.

  • Question 3 : Qu’observe-t-on ?
    Il s’agit ici de décrire les résultats, et uniquement les décrire. Prenez garde aux petits détails, ils sont souvent importants.

  • Question 4 : Qu’est-ce que je peux en déduire grâce à mes connaissances ?
    Il faut enfin confronter les résultats à ses connaissances de cours pour comprendre les phénomènes observés. Il faut souvent croiser les résultats d’une expérience avec les informations fournies par d’autres documents afin de bien l’interpréter. Cette étape est la plus importante et est celle qui rapporte le plus de points. Donc passez-y un peu de temps si nécessaire.

ATTENTION ! Répondez à ces questions dans votre tête mais ne perdez pas de temps à les écrire au brouillon ! De même, entraînez-vous à analyser rigoureusement des expériences de la sorte le plus tôt possible ! Tester cette méthode pour la première fois à l’examen peut se révéler terriblement chronophage si vous n’avez pas acquis ses automatismes. Une fois ce travail fait (20 minutes MAXIMUM), vous avez déjà fait le plus gros !

3. La rédaction

Il existe deux approches en ce qui concerne la structure d’une analyse de documents ; soit par thèmes (vous regrouperez alors toutes les infos fournies par les docs en différentes parties thématiques) soit par documents (il s’agit alors d’analyser les documents en respectant leur ordre de numérotation). Pensez à demander à votre professeur quelle approche il privilégie mais les consignes de l’énoncé prévalent !
Quelle que soit l’approche, suivez les règles suivantes :

  • Soignez particulièrement votre écriture, votre orthographe et votre expression ! Faites des phrases courtes et simples. Utilisez un vocabulaire scientifique précis. Aérez votre copie en sautant des lignes entre les paragraphes.

  • Rédigez une introduction avec problématique si spécifié dans l’énoncé.

  • Organisez l’ensemble à l’aide de titres soulignés (thème de la partie ou numéro du document selon la méthode employée)

  • A chaque fois que vous faites référence à un document, citez-le clairement sur votre copie ! La première fois que vous utilisez un document, précisez brièvement (si vous avez le temps) sa nature (photo, schéma, courbe, tableau, histogramme, diagramme circulaire…) le but de l’expérience ainsi que le protocole employé (réponses aux « Questions 1 et 2 »). Si vous revenez plus tard à cette même expérience, ne perdez pas de temps à réécrire tout cela.

  • Décrivez rigoureusement les résultats obtenus aux expériences. Ne mentionnez pas ce qui vous semble accessoire, allez droit au but et soyez concis ! Intégrez des chiffres intelligemment choisis. Exemple d’analyse maladroite // rigoureuse d’une courbe :
    « la courbe représentant la photosynthèse monte » // « l’activité photosynthétique des plants de radis augmente d’abord linéairement avec l’humidité jusqu’à se stabiliser à partir de 37% d’eau dans l’air. L’efficacité de la photosynthèse est alors environ 4 fois plus importante qu’en temps de sécheresse ».

  • Vous pouvez aussi représenter les résultats d’une, voire plusieurs expériences sous la forme d’un schéma (avec titre, légende et échelle), d’un tableau ou d’un graphe.

Attention ! Economisez du temps autant que possible ! Vous pouvez pour cela privilégier les schémas aux pavés de textes pour l’observation ou l’interprétation des résultats. Ecrivez le plus vite possible dès le début (mais sans vous précipiter !).

Il est absolument vital de vous entraîner le plus tôt possible à analyser des expériences et à rédiger vos observation et conclusions en suivant cette méthode. Vous gagnerez ainsi des automatismes et affûterez votre esprit scientifique. C’est l’unique moyen de briller à cet exercice le jour du bac.