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Comment accompagner son enfant vers le bac?

Il n’est pas toujours évident pour les parents de savoir comment bien accompagner son enfant vers le bac : il s’agit souvent, pour l’enfant, du premier examen national qu’il passe après le brevet, et la porte d’entrée vers les études supérieures.

Les modalités de cet examen ont d’ailleurs beaucoup changé en l’espace de quelques années, ce qui peut nous perdre un peu. Cet article a pour but de vous aider à accompagner votre enfant vers cet examen important !

Identifier le rapport de son enfant à l’examen

Le bac peut être un motif de stress pour certains enfants tandis que pour d’autres, le bac, «c’est facile : aujourd’hui, tout le monde l’a». Cela peut en réalité cacher une forme de déni de la part de votre enfant qui a peur de s’y mettre ou ne sait pas comment s’y prendre pour travailler efficacement sur la durée ou pour commencer ses révisions.

Il est donc important de comprendre comment celui-ci vit cette période particulière en discutant avec votre enfant. Il ne faut pas, en tout cas, hésiter à déléguer à une personne tiers, de la famille ou du système éducatif si le dialogue avec votre enfant est difficile et que la situation devient conflictuelle. 

Aider à la préparation et l’organisation du travail et des révisions

Voici quelques conseils pour aider votre enfant à s’organiser en vue des épreuves du bac :

Les épreuves écrites, notamment le français (1ère) et la philosophie (Terminale), ont généralement lieu au mois de juin. Les épreuves de spécialité se déroulent avant, au courant du mois de mars. Votre enfant en terminal doit s’organiser en fonction de cela : il lui reste du temps après ses épreuves de spécialité pour réviser la philo et travailler le Grand Oral.
Ces épreuves de dissertation et de commentaire font souvent peur : pas de panique, elles sont toutes largement surmontables avec une bonne organisation et, surtout un travail régulier ! Ayez confiance dans les professeurs qui préparent votre enfant au bac.

L’oral de français ainsi que les oraux de spécialité portent sur des sujets vus et travaillés durant l’année et qui seront maîtrisés le jour du passage. L’idéal est de pouvoir s’entraîner régulièrement d’ici-là, en particulier si votre enfant est stressé par la prise de parole en public. Par exemple, demandez à votre enfant de vous expliquer un texte ou un sujet qu’il doit présenter. Vous pouvez également l’encourager à participer plus en classe et à prendre confiance en lui.

N’hésitez pas à lire avec votre enfant les appréciations des professeurs sur ses devoirs afin de distinguer ce qui est maîtrisé de ce qui l’est moins pour pouvoir progresser.

Votre enfant a également besoin d’un environnement propice aux révisions : il peut privilégier le travail en groupe pour plus d’émulation ou, s’il préfère, travailler seul dans un environnement calme. Cela peut être dans sa chambre, dans le salon, ou encore dans une bibliothèque (nombreuses à Paris et dans nos Ruches) ou au CDI du lycée.

Le soutien scolaire peut être une solution pour faire face à ces appréhensions, pour que votre enfant comprenne quels sont ses besoins ou comment améliorer ses notes. Le tutorat lui permettra de perfectionner sa méthode, essentielle, mais aussi de passer des oraux d’entraînement avec un tuteur. Il pourra y trouver un environnement détendu mais studieux et, surtout, prendre confiance en lui et son travail. 

Une clé de la réussite : la confiance en soi

En effet, la confiance en ses capacités et en son travail est essentielle pour réussir !

Votre enfant ressentira peut-être du stress à l’idée d’échouer ou de ne pas atteindre ses objectifs : il est alors bon de lui rappeler qu’il a fourni un travail régulier toute l’année et qu’il a toutes les clés en main pour réussir. De même, si votre enfant se sent trop surveillé et «fliqué», il risque de penser que vous n’avez pas confiance en lui. S’il est nécessaire d’améliorer ce qui ne va pas, il faut aussi penser à féliciter votre enfant lorsqu’il est en progrès.

Si votre enfant ne parvient pas à surmonter ce stress, les exercices de relaxation (sophrologie, cohérence cardiaque) peuvent être s’avérer utiles pour retrouver un peu de sérénité. Nous organisons régulièrement des ateliers gratuits sur la gestion du stress dans les Ruches !

« Une des clefs du succès est la confiance en soi.
Une des clés de la confiance en soi est la préparation. » Arthur Ashe

 

Derniers jours avant le jour J

Quelques conseils pour que votre enfant soit en forme le jour des épreuves :

  • Organiser ses révisions : savoir combien de temps il veut dédier à chaque matière.

  • Anticiper les supports : avoir des fiches, des annales, des exercices types à refaire.

  • Ne pas faire de nuits blanches pour réviser : arriver reposé à l’examen est crucial, d’autant plus que les épreuves s’enchaînent souvent sur plusieurs jours.

Votre enfant peut également s’inscrire à des ateliers ou à des stages de préparation au bac pour se rassurer, peaufiner les dernières révisions et faire quelques entraînements avant le jour J.


Mathilde, tutrice chez Alveus

Nul en maths, est-ce une fatalité ?

« Je suis nul en maths », « Les maths ne sont pas faites pour moi », « Je n’arriverais jamais à rien en maths » sont des phrases très souvent prononcées par des élèves de collège et de lycée. Mais qu’en est-il réellement ? Naît-on vraiment « nul en maths » ?

En tant que tuteur scientifique, j’accompagne depuis près de deux ans des élèves de tout niveau en science, et c’est en mathématiques qu’ils ont le moins confiance en eux. Être nul en maths, n’est pas quelque chose qu’un élève doit se dire. Les raisons de cette « nullité » peuvent être multiples : manque de confiance en soit, manque de pédagogie des profs, lacunes accumulées pendant les années précédentes, notamment avec le confinement. Même avec des difficultés en mathématiques, il est possible de progresser et de combler ses lacunes.

« Être nul en maths » n’a pas de réel sens, mais les élèves qui le pensent se sentent démotivés et découragés face à la quantité d’informations qu’ils pensent insurmontable.

Comprendre la source de ses difficultés

Comme indiqué précédemment, il existe de nombreux facteurs qui peuvent justifier des difficultés en maths.

Certains d’entre eux ne sont pas de bons pédagogues, trop souvent absents, parfois non remplacés. Cela devient un problème de plus en plus important lorsque l’élève grandit : ses lacunes s’accumulent, certains chapitres d’une année reposent sur les compétences acquises lors des années précédentes. Avoir un professeur qui ne convient pas à l’élève est l’une des explications sur les difficultés de celui-ci en mathématiques.

Beaucoup d’élèves comprennent le cours, ils comprennent les exercices vus en classe et arrivent à les refaire… avec le cours sous les yeux ! Ils pensent qu’ils sont prêts pour leur contrôle. Le problème est qu’ils ne refont pas ces exercices ! Or cela permet d’assimiler et de maîtriser les notions.

Bien trop souvent, un élève vient me voir en m’affirmant qu’il ne « comprend rien à tel chapitre ». Lorsque je vérifie si son cours est connu, et s’il sait faire les exercices élémentaires et complémentaires, c’est le cas ! L’élève n’a pas de réels difficultés en maths : il a seulement un manque de confiance en lui et il est persuadé de ne pas savoir faire. Ce manque de confiance peut parfois mener à un stress trop grand pendant l’évaluation qui lui fait perdre ses moyens.

Certains élèves traînent des lacunes de notions qu’ils auraient dû voir lors des confinement. Cette semaine encore, j’ai travaillé avec un lycéen sur les exercices d’un chapitre du programme de première. Pourtant, lorsque vient le calcul, un blocage complet apparaît sur le programme de quatrième : l’année pendant laquelle il était en confinement.

Cibler la source de ses difficultés permettra à l’élève de comprendre que ce n’est pas une fatalité. La meilleure manière de cibler la raison pour laquelle un élève se sent nul en maths est un accompagnement continu. Un tuteur qui voit chaque semaine le même élève va pouvoir comprendre la source de ses difficultés parmi celles précédemment citées.

Des axes de travail pour surmonter ses difficultés

A côté de la source de ce sentiment, il y a l’élément déclencheur. Est-ce un résultat récent qui ne correspond pas à ses attentes alors qu’il avait l’impression d’avoir beaucoup travaillé ? Un chapitre de l’année qu’il ne comprend pas ? Un contrôle qu’il n’a pas eu le temps de terminer ? Trouver cet élément déclencheur peut aider à trouver les axes de travail !

Voici certains des axes de travail que nous identifions régulièrement :

  • Les lacunes des années passées : parfois il est nécessaire de revenir sur des règles de calcul ou des définitions de bases qui auraient dû être maîtrisées les années précédentes

  • L’efficacité en contrôle : quand un élève n’arrive pas à finir son contrôle (s’entraîner en temps limité, utiliser intelligemment ses brouillons, prioriser les exercices)

  • La rédaction : surtout dans les exercices de géométrie, des élèves perdent beaucoup de points malgré un résultat juste car la rédaction est incomplète.

  • Le calcul mental : certains élèves de lycée ne connaissent plus leurs tables de multiplication, ils perdent du temps à passer par leur calculettes et si celle-ci est interdite, leurs résultats sont faux.

  • La compréhension du chapitre : si l’élève a du mal à comprendre son prof de maths, il est important pour lui d’avoir une autre explication du cours (un ami, un tuteur, une vidéo…)

  • L’entraînement : trop souvent un élève pense que si il comprend son cours et les exercices, il maîtrise le chapitre. Mais il est important de refaire des exercices jusqu’à ce que ce soit des automatismes.

Des outils extra-scolaires

Un élève qui a des difficultés peut utiliser des outils extra-scolaire:

  • Des vidéos YouTube permettent de mieux comprendre certains cours, la chaîne de Yvan Monka, professeur de maths, est notamment très suivi.

  • Des sites de cours et d’exercices, comme Kartable, qui permettent d’avoir une approche différente de celle vue en classe.

  • Des annales d’examens officiels pour les élèves de 3ème, 1ère et Terminal. Les annales et anciens sujets sont majoritairement accompagnés d’une correction. Cela permet de s’entraîner durant l’année au fur et à mesure des compétences acquises.

Une autre possibilité est de suivre du soutien scolaire, c’est ce que nous proposons chez Alveus. Avec les autres tuteurs, nous sommes à même de se servir de ces ressources, ainsi que de nos livres dans les ruches et le site de ressources collaboratif d’Alveus.

L’avantage du tutorat est que l’explication d’un exercice peut être donnée à l’élève avec interactivité et non via un simple corrigé imprimé. Les tuteurs sont aussi le meilleur moyen de comprendre un cours qui n’aurait pas été assimilé du tout : on peut adapter l’explication, trouver une autre manière de présenter les concepts clés afin de s’assurer que l’élève a compris l’entièreté du cours.

À Alveus, les élèves peuvent suivre :

Pour conclure, je veux insister sur le fait qu’être « nul en maths » ne veut rien dire. Que les lacunes soient accumulées à cause des confinements, de la rapidité des cours, d’une mésentente avec un professeur, absolument rien n’est perdu.

Il est vrai que certains élèves ont plus de facilités que d’autres en mathématiques, tout comme certains sont bien plus doués pour retenir les dates historiques à connaître. Mais avec du travail, les lacunes en maths se lissent et peuvent même être effacées. Il ne faut pas avoir de sentiments fataliste, ni penser qu’être « nul en maths » est une fin en soi.

Erwan, tuteur chez Alveus

Comment gérer son temps en contrôle

A l’école, une grande partie des notes sont obtenues à l’issue de contrôles réalisés en temps limité. L’un des challenges à relever pour réussir ces contrôles est de savoir bien gérer son temps. Si c’est un problème que tu rencontres, cet article devrait t’aider grâce à des solutions simples et efficaces !

Bien se préparer avant un contrôle

Il existe un certain nombre de choses à faire avant ton contrôle pour te permettre de mieux gérer ton temps une fois devant ton sujet.

Pour commencer, il est important de connaître à l’avance le format du contrôle pour réfléchir à la façon dont tu pourras organiser ton temps et ne pas être pris au dépourvu le moment venu ! Arrive donc à l’examen en sachant combien de temps dure l’épreuve, s’il y aura plusieurs exercices ou quelques questions à développer ou s’il s’agit d’un seul exercice comme un commentaire ou une dissertation.

La deuxième étape est d’identifier ce qui fait que tu as du mal à bien gérer ton temps en général : est-ce que tu es trop lent ? est-ce-que tu perds tes moyens ? ou alors tu restes bloqué devant les exercices difficiles ? ou tu perds la notion du temps ?

Pour y remédier, il faut d’abord que tu repenses tes révisions. Connaître son cours est indispensable pour mobiliser rapidement les informations nécessaires, mais il ne faut pas s’arrêter là ! Entraîne-toi à travailler en temps limité en refaisant des contrôles précédents ou en faisant des exercices similaires à ceux que tu auras en contrôle. Donne-toi par exemple 1h30 pour écrire une rédaction type brevet ou entraîne-toi à faire le brouillon d’un commentaire composé en 1h30/2h.

Dernier conseil à appliquer avant le devoir : n’oublie pas de te munir d’une montre ! (Non, on ne regarde pas l’heure sur son téléphone, tu ne voudrais pas être accusé de triche !)

Bien gérer son temps pendant l’examen

Voyons maintenant les stratégies à appliquer pendant le contrôle.

Commence par lire le sujet et les questions en entier pour savoir ce que tu as à faire pendant le temps dont tu disposes.

Evalue ensuite le temps nécessaire pour chaque exercice en te demandant quels exercices sont plus longs ou plus difficiles : ils te demanderont plus de temps. Note pour chaque exercice le temps que tu veux lui consacrer et garde quelques minutes pour te relire. En te référant au temps que tu as prévu, tu te rendras mieux compte de ton avancée et pourras adapter ton allure.

Ne reste pas bloqué sur un exercice que tu n’arrives pas à faire car tu peux réussir le reste du contrôle ! Donc ne perd pas de temps et passe à la suite, tu reviendras sur ce qui t’a posé problème plus tard.

Une astuce pour te mettre en confiance au début d’un contrôle, notamment dans les matières scientifiques, est de commencer par les exercices qui sont faciles pour toi, cela te permettra de te lancer dans le contrôle efficacement et sans stresser.

Si tu es lycéen, la première étape aussi est de bien lire le sujet et les questions ou indications qui l’accompagnent éventuellement. Lis-le plusieurs fois : il faut être sûr d’avoir bien compris le sujet !

Evalue ensuite le temps nécessaire pour chaque exercice (plutôt pour les matières scientifiques) ou pour chaque tâche (plutôt pour les matières littéraires).
Note en face de chaque exercice le temps que tu veux lui consacrer en fonction de sa longueur et de sa difficulté.
Si tu fais une dissertation ou un commentaire en plusieurs heures, note au brouillon les étapes à suivre (étapes du brouillon puis de la rédaction et relecture) et indique en face les objectifs de temps que tu te fixes. Par exemple, pour une dissertation en 4h, il faut commencer à rédiger au bout d’1h30/2h en se donnant entre 45min et 1h pour rédiger chaque grande partie.
Cette technique te permettra de t’y retrouver dans des devoirs longs et tu auras plus de facilité à finir ton devoir en intégralité en temps et en heure.

Ne néglige pas le brouillon : plus il est clair et complet, plus la rédaction sera efficace et moins tu perdras de temps à réfléchir à ce que tu dois écrire ensuite.

Relis-toi au fur et à mesure que tu avances dans la rédaction de ton devoir, par exemple à la fin de chaque sous-partie ou grande partie, tu élimineras ainsi la plupart de tes fautes et la relecture finale pourra être plus rapide.

Être en forme et confiant pour mettre toutes les chances de son côté

Pour être efficace en contrôle, il est aussi important de savoir bien gérer son stress. Pour cela, n’hésite pas à faire des exercices de respiration, à apporter un porte-bonheur, à écrire une phrase encourageante sur ton brouillon ou à penser à un souvenir heureux.

Il est aussi préférable d’arriver bien reposé et un peu en avance pour se mettre dans les conditions de l’examen, sortir ses affaires, préparer sa copie… Surtout pour les examens officiels comme le brevet ou le bac.

Pour les examens de plusieurs heures, pense à avoir de l’eau et un petit en-cas. Sois attentif à ta fatigue, prendre une petite pause pour boire ou manger un gâteau peut être le petit coup de boost dont tu as besoin ! D’ailleurs s’autoriser une pause ou deux pendant les devoirs de plusieurs heures permet aussi de prendre du recul sur sa copie et de s’aérer l’esprit quelques minutes pour y voir plus clair.

En conclusion, bien gérer son temps en contrôle te permettra de gagner en sérénité, de mieux maîtriser ton devoir en ayant le temps de bien le terminer, de te relire et donc de te donner une chance d’améliorer tes notes ! En plus, c’est une compétence utile dans toutes les matières et pas seulement en contrôle : tu gagneras aussi en efficacité globale grâce à une meilleure méthode de travail.

Bref, apprendre à bien gérer son temps en examen, c’est possible et ça vaut le coup ! Alveus est là pour t’accompagner dans cet apprentissage, que ce soit en tutorat ou dans les ateliers ! Vous pouvez d’ailleurs vous inscrire dès maintenant à un atelier qui vous apprendra à combattre votre stress !


Coline, tutrice chez Alveus

Comment accompagner son enfant vers le brevet ?

Votre enfant est en troisième, il a le brevet à la fin de l’année, comment le guider tout au long de l’année à préparer ce premier examen ? Tout d’abord, il est important d’identifier comment votre enfant envisage ses épreuves de fin d’année. Qu’il soit stressé, organisé ou au contraire trop confiant et même parfois dans le déni, il est important de l’aider à anticiper l’examen.

Concrètement aider votre enfant à préparer le brevet

Comme il s’agit de leurs premières épreuves, les concepts comme le planning de révision, les fiches, ou encore l’environnement de travail sont souvent très flous pour les collégiens, votre aide peut leur être très précieuse !

  • La première étape est donc de lui proposer des méthodes de révisions. Par exemple, vous pouvez reprendre les cours de mathématiques et l’aider à identifier des exercices pour préparer le brevet, ou bien savoir quel est son type de mémoire. Il est primordial pendant les révisions de s’approprier son cours, cela confronte l’élève à ses difficultés et lui permet de bien identifier ses points faibles. 

    Pour cela, on peut introduire les fiches de révision, mais attention celles-ci ne sont vraiment utiles que si votre enfant s’y prend à l’avance ! Il est assez difficile pour un élève de troisième de se rendre compte du temps et de l’organisation que prennent les révisions.

  • Se tourner vers un organisme extérieur habitué à accompagner des élèves vers cet examen se montre alors intéressant. Si votre enfant participe à un soutien scolaire pour le brevet avec d’autres élèves de son âge, il n’en sera que plus motivé !

    Les groupes de travail fonctionnent très bien. Souvent, les élèves se testent les uns les autres, il arrive fréquemment qu’ils s’aperçoivent qu’ils ne connaissent pas si bien une notion qu’ils le pensaient. De plus, pour les élèves qui aiment bien la compétition, les révisions de groupe se transforment en petit défi ludique !
  • Un des grands enjeux de cet examen est de poser les bases d’une autonomie et organisation dont votre enfant aura besoin au lycée. Lui donner une méthode pour préparer le brevet l’aidera à prévoir ses épreuves, il ne faut pas hésiter à donner ce cadre méthodologique dès la révision des brevets blancs. Ainsi, il pourra s’habituer et choisir des méthodes qui lui conviennent personnellement.

  • L’organisation est aussi primordiale pour se préparer à l’oral de brevet. La plupart des élèves paniquent face à la longueur de l’oral, mais ne se mettent pas pour autant au travail ! Même si cela peut paraître évident, rares sont ceux à s’entraîner et se chronométrer avant leur oral blanc. N’hésitez pas à donner des conseils de ce type à votre enfant, il s’agit de leur tout premier examen.

Aider son enfant à faire face au stress

Après le premier brevet blanc, il sera plus facile de comprendre comment votre enfant appréhende l’examen. Si vous l’avez trouvé stressé, il est utile de proposer des méthodes pour gérer son angoisse. Des exercices de relaxation très simples existent : maîtriser sa respiration, rouler des épaules… Une manière très efficace de déstresser votre enfant est tout simplement de lui proposer des sujets de brevet des années passées.

En se confrontant à la réalité de l’épreuve, les élèves réalisent qu’ils sont totalement capables de la gérer. C’est le cas pour la rédaction du sujet de français. Dès qu’on leur annonce qu’ils doivent écrire 60 lignes, ils trouvent cela insurmontable. Une fois la rédaction écrite, ils se rendent compte que c’est faisable !

Cela leur permet aussi de booster leur confiance en eux qui, à cet âge, n’est pas toujours assurée. Leur dire qu’ils sont capables de réussir leur brevet est primordial, se rendre aux épreuves avec un esprit positif joue beaucoup sur le stress du moment.

« Ne laisse pas les mauvaises pensées paralyser ton esprit. Apprends-leur la danse ! » 
proverbe indien

La dernière ligne droite avant l’examen

Les élèves disposent généralement d’une semaine de révision avant les épreuves finales. Construire un planning de travail s’avère efficace. Des plages de deux heures par matière sont suffisantes ! Votre enfant peut se faire une carte mentale pour tester ses connaissances sur un chapitre. Cette dernière semaine permet de faire un bilan global.

Après ce bilan, votre enfant pourra se concentrer sur les quelques points précis où il se sent moins assuré. C’est aussi le dernier moment où il peut participer à des tutorats pour éclaircir les notions encore abstraites.

Durant cette semaine, il est aussi utile de revoir le déroulé des épreuves. Votre enfant pourra se rendre compte du temps qu’il met pour chaque épreuve, est-il trop lent ou au contraire trop rapide ? En troisième, les élèves ont tendance à bâcler les épreuves. Pendant cette semaine, il faut leur rappeler l’importance de la relecture, un exercice pénible mais nécessaire. Pour les élèves très stressés, il ne faut pas hésiter à leur faire faire des pauses. Celles-ci sont nécessaires pour que le cerveau digère les contenus vus juste avant.

 

Après cette dernière ligne droite, votre enfant sera fin prêt pour passer son tout premier examen !

Lucile, tutrice chez Alveus

Spécialité HGGSP : les débouchés possibles après le bac

La spécialité HGGSP, c’est quoi ?

L’HGGSP (histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques) est une spécialité passionante au carrefour de quatre disciplines :

  • l’histoire et la géographie que connaissent bien les élèves
  • les sciences politiques pratiquées déjà en seconde dans le cours de SES
  • la géopolitique : une matière toute nouvelle !

Toute nouvelle ? Pas vraiment, la géopolitique a déjà été étudiée au cours la scolarité des élèves dans certains chapitres d’histoire et de géographie : c’est l’étude des rivalités des pouvoirs sur un territoire (les conflits, guerres, ententes, traités internationaux, etc). 

« L’Histoire n’est que la Géographie dans le temps, comme la Géographie n’est que l’Histoire dans l’espace. » Elisée Reclus

Pourquoi mettre ces matières ensemble dans une même spécialité ?

Ces quatre matières sont complémentaires pour comprendre la compléxité géopolitique du monde qui nous entoure. Pour prendre un exemple récent, on ne peut pas comprendre la guerre en Ukraine sans connaître l’histoire des relations entre l’Ukraine et la Russie, la géographie Ukrainienne, et les enjeux politiques russes et Ukrainiens !

Quels sont les thèmes abordés ? Qu’est-ce que l’on va étudier exactement ?

En Première

Le programme de Première permet de donner des clés, des outils importants pour comprendre le monde d’aujourd’hui à travers des chapitres dédiés à la politique. 

En Terminale

Alors que le programme de première se centre sur la compréhension d’organisations politiques et de relations géopolitiques complexes, Le programme de Terminale est d’autant plus intéressant qu’il propose aux élèves d’analyser ces grands enjeux géopolitiques à travers plusieurs prismes.

Concrètement, quels sont les avantages à prendre cette option ?

Il y a de nombreux avantages

Les différents thèmes abordées (conflits internationaux, enjeux diplomatiques, les frontières, l’environnement, la démocratie – parmi d’autres) permettent d’acquérir une culture générale solide sur le monde actuel et se forger un esprit critique sur ce dernier : autrement dit, cette option nous donne des outils nécessaires pour pouvoir comprendre et discuter de l’actualité internationale.

L’option HGGSP permet aussi le perfectionnement d’outils méthodologiques utiles pour de nombreuses matières (le commentaire de document et la dissertation), elle permet aux élèves de travailler la rédaction et la réflexion argumentative !

Et après, quels sont les débouchés ?

Les débouchés sont nombreux et divers !

  • Double licence droit/histoire, histoire/sciences politiques, histoire/géographie
  • Licence d’histoire, de géographie, de sciences politiques, de droit, d’économie
  • École de journalisme
  • Science Po
  • Classe préparatoire aux grandes écoles. Options Littéraires (AL/BL ou Chartes) ou économiques (ECE).
  • BTS communication édition.
  • DUT information-communication
  • Master d’histoire, de géographie, de sciences politiques (et notamment de politiques internationales),
  • Master de droit
  • Master d’urbanisme, d’aménagement du territoire
  • Journaliste
  • Urbaniste, cartographe
  • Enseignant en histoire, géographie, sciences politiques, SES.
  • Chercheur en histoire, en géographie, en sciences politiques
  • Les métiers du patrimoine : Archiviste, Conservateur du patrimoine, archéologue.
  • Consultant géopolitique, stratégique, en développement local.

Nous vous souhaitons le meilleur dans vos études en HGGSP ! 

Luna, tutrice chez Alveus

Comment réaliser un bon croquis en Histoire-Géographie ?

Tu découvres une nouvelle forme d’évaluation : réaliser un croquis à partir d’un texte, et tu ne sais pas comment t’y prendre ? Cet article est fait pour toi !

Cette forme d’évaluation est très différente de la question problématisée ou de l’analyse de document. Pour réaliser le croquis de géographie tu disposes d’un texte qui présente une situation géographique et d’un fond de carte. Il faut représenter de manière graphique des explications textuelles. Pour cela il faut connaître l’espace dont l’extrait parle (que tu auras étudié en cours) et les notions et concepts exprimés (vus en cours également).

Souvent, en Première, le titre et l’organisation du texte t’orienteras pour la réalisation du croquis mais en Terminale tu auras plus d’autonomie pour construire la légende de ton croquis. La difficulté augmente avec le temps !

Les bases du croquis de géographie

Différentes échelles

Selon le sujet et le texte donné, le croquis pourra être soit : 

  • à l’échelle locale (ex : un espace transfrontalier)
  • à l’échelle nationale (ex : les espaces ruraux en France)
  • à l’échelle régionale (ex : l’intégration régionale en Amérique latine)
  • à l’échelle mondiale (ex : les espaces maritimes). 

Le fond de de carte donné correspondra donc à cette échelle. Il faudra donc bien penser à remplir au maximum l’espace donné. 

Les différents figurés

Un croquis de géographie est composé de différents types de figurés, qui doivent tous apparaître au moins une fois dans ta production graphique, pour que celle-ci soit considérée comme complète :

Il correspondent au coloriage d’espace pour désigner leur orientation générale. Attention à bien se fier à la symbolique des couleurs : aller du rouge au jaune par exemple pour signifier la différence de richesse de différents espaces.

Ce sont les figurés sous forme de lignes, comme des flèches. Ils servent à désigner un mouvement, puisque l’espace géographique n’est jamais un espace figé. Ces figurés sont utiles notamment pour indiquer des phénomènes migratoires ou des itinéraires économiques.

Ces figurés correspondent à des lieux précis. Ils sont essentiels pour montrer une bonne connaissance de l’espace. Attention, les figurés ponctuels doivent être simples : des points, des ronds, des carrés, des triangles.

Si tu ne mets pas de figurés de surface cela signifie que tu n’a pas repérés d’espaces, pas de figurés ponctuels, cela voudrait dire qu’il n’y a aucun lieux précis, et pas figurés linéaires, cela voudrait dire qu’il n’y a pas de dynamiques. 

Le croquis étape par étape

Comprendre et analyser le texte

Le texte n’est jamais très long : ½ page en général. Il faut le lire une première fois pour comprendre le sujet. A ce moment notez déjà ce qui vous semble essentiel dans le texte. Il faut aussi différencier les différentes parties permettant de classer les informations et repérer les informations cartographiables.

En gros : tu dois trouver 2 ou 3 grandes idées dans le texte qui constitueront les parties de ta légende et définir quelles informations dans le texte peuvent être représentées sur un croquis. Au brouillon, note dès le début le type de figuré qui correspondra à l’information.
Utilise des couleurs : une pour les idées générales correspondant aux parties et d’autres pour les informations précises.

Réaliser la légende

Ta légende doit faire deux ou trois parties avec à chaque fois au moins deux figurés (tu peux varier les types de figurés dans les parties également, mais ce n’est pas obligatoire.) Attention, ne les multiplie pas à l’excès ! Tu n’as pas le temps et il ne faut pas oublier que ta carte doit être bien lisible.

Réaliser le croquis

Ici rien de sorcier : il suffit d’appliquer sur la carte ce que tu as décidé dans ta légende.
Mais attention : il faut que tu sois très soigné, que ton croquis soit agréable à lire et compréhensible. DONC :

  • N’utilise pas de feutres ou de fluos
  • Utilise des bons crayons de couleurs et colorie proprement
  • Utilise des stylos un peu épais pour les figurés ponctuels
  • Ne néglige pas la NOMENCLATURE : noms des villes, des pays, des océans, …
  • N’oublie pas de noter le titre de ton croquis en haut

Un exemple de croquis de géographie

Voici un exemple de croquis que j’ai réalisé pour le sujet :

À partir du texte, vous construirez, à l’aide du fond de carte fourni, un croquis correspondant au sujet suivant : « Les corridors de développement en Amérique latine : un outil d’intégration et de désenclavement » accompagné d’une légende organisée.

Le texte présente l’Amérique latine avec ses inégalités territoriales (développement, communication, enclavement…), les axes de circulations internationaux qui existent et les différents pôles de développement. Dans le texte, j’ai souligné en jaune les grandes idées à reprendre dans la légende et en vert les éléments qui viennent appuyer cette idée.

Voici d’autres exemples de sujets pour t’entrainer : 

 
Bonne continuation !

Louise, tutrice chez Alveus

Conseils pour suivre l’actu facilement au lycée

étudiant lycée actualités

Suivre l’actualité, c’est pas forcément facile. Entre les articles à rallonge, les sujets qui paraissent incompréhensibles (la réforme des quoi ?), tu peux avoir l’impression d’être complètement perdu. Pas de panique, cet article va t’aider à te retrouver dans l’océan d’actualités auquel tu peux faire face !

Avant d’attaquer le vif du sujet : pourquoi suivre l’actualité au lycée ? La raison la plus évidente, bien sûr, est qu’il est important pour tous et toutes de savoir ce qu’il se passe sur notre planète. Au lycée, tu commences à devenir un adulte politisé, tu te formes, tu construis ton esprit critique ; et pour ça, il est important de savoir ce qu’il se passe autour de toi !

Suivre l’actualité, c’est aussi trouver des exemples de phrases d’accroches, d’ouvertures pour tes futures dissertations, de philo ou d’histoire ! Dans les matières littéraires, en fonction des spécialités que tu auras ou as choisies (si tu as des questions sur ce sujet, cf Article Choisir sa spécialité au lycée), avoir une connaissance des événements actuels est encouragé et valorisé par les profs !

Et enfin, pour l’entrée dans certaines formations ou écoles (école de commerce, prépa commerce, Sciences Po, etc.), suivre l’actualité est nécessaire ! Ces formations attendent de toi une culture générale qui passe par la connaissance de notre monde actuel.

Choisir ses médias de prédilection

Tout d’abord, les médias dits traditionnels sont :

Essaie de prêter l’oreille quand tes parents écoutent France Info, emprunte au CDI un exemplaire du Monde, consulte certains sites, bref, essaie de te familiariser avec ces différents supports, et de voir lequel est ton préféré ! Le meilleur conseil que je puisse te donner est de varier les supports

Lire un article de presse par-là, écouter la radio à un autre moment, regarder un documentaire.

Varier les sources

Tu dois sûrement savoir que de nombreux journaux sont affiliés à des idées politiques, de manière explicite ou pas. Par exemple, Libération est plutôt de gauche, Le Figaro de droite, Le Monde est centre-gauche, Le Monde Diplomatique de gauche, … Ainsi, ces journaux ne vont pas parler de la même manière de l’actualité, puisqu’ils ont un certain parti pris.

Mon conseil reste le même : varie les sources !
Lis différents journaux, sur le même thème ou pas, et essaie de te positionner par rapport à eux. 

suivre actualité lycée

La presse étrangère, progresser en culture générale et en langues

Lire la presse étrangère est un excellent moyen pour progresser en langues et pour voir l’actualité d’une manière différente !

Si tu ne te sens pas de lire des articles en anglais ou espagnol, pas de panique. Le journal Courrier international est ton meilleur ami. Ce journal, plutôt de centre-gauche, recueille les articles récemment parus dans les journaux étrangers, traduits en français, qui traitent des sujets d’actualité. 

Choisir ses articles

Dans la presse écrite, il y a différents types d’articles : 

L’éditorial est un article écrit par le rédacteur en chef, qui donne un peu le fil conducteur du journal, l’idée derrière sa construction et ses articles.

La chronique d’un journaliste est une réflexion, souvent hebdomadaire ou mensuelle, sur une idée qui n’est pas forcément en lien avec l’actualité immédiate.

La tribune libre est un article d’opinion écrit par des personnes extérieures ou journal, comme des personnalités célèbres ou encore des spécialistes.

 
Pour choisir l’article sur lequel tu vas te pencher, cherche celui qui attise ta curiosité. L’idée n’est pas de lire tout le journal en entier (ça va t’épuiser !) mais de sélectionner les articles qui t’intéressent le plus, et de te concentrer dessus. Prends le temps pour les lire, et pour essayer de comprendre les enjeux de l’article.

Les podcasts, cette invention géniale

A part si tu vis dans une grotte, tu as sûrement entendu parler des podcasts. Même Léna Situations s’y est mise ! Dans le bus, le matin en te préparant, avant de dormir, il n’y a pas de lieu pour écouter un podcast.

Les podcasts décryptant l’actualité sont nombreux, tu as donc le choix ! Ecoutes-en plusieurs et choisis ton préféré. Je te conseille de tester celui d’Hugo Décrypte (si ce n’est pas déjà fait), qui te donne un aperçu général de l’actualité (il faut cependant creuser un peu plus après!). L’Heure du Monde, crée par le journal Le Monde  te résume en 20 minutes les principales actualités et est très instructif.

YouTube, les réseaux sociaux, alliés ou ennemis ?

Je ne suis pas contre les comptes Insta ou Youtube qui évoquent l’actualité: ça te donne un petit compte rendu en fin de journée. Mais il faut que tu saches que ça reste superficiel : ce n’est pas en lisant un post Instagram que tu pourras comprendre les enjeux d’un sujet. Il faut que derrière, tu ailles chercher des articles, podcasts, documentaires, qui te permettront d’approfondir le sujet.

Les vidéos YouTube, pour comprendre de manière rapide un sujet (mais qui souvent n’approfondissent pas assez) peuvent t’aider, notamment si tu ne comprends pas un enjeu d’actualité. Je te conseille celle d’Hugo Décrypte, mais aussi Dessine-moi l’éco, Le Dessous des cartes qui est géniale si tu as la spécialité Géopo et tous les documentaires de Arte, disponibles sur YouTube ! 

Être curieux et chercher plus loin !

L’idée n’est pas de lire un article juste pour le lire, mais pour chercher plus loin. Prenons un exemple : tu lis un article sur la révolution actuelle en Iran mais tu n’as aucune idée de l’histoire politique de l’Iran, pourquoi cette révolte a lieu, et quels sont les enjeux.

Je ne te demande évidemment pas de décortiquer la page Wikipédia de l’Iran, mais plutôt de chercher d’autres infos, qui pourront t’aider à comprendre la situation du pays. Cherche des magazines qui ont fait des dossiers sur l’Iran, regarde des vidéos YouTube explicatives, ou cherche un podcast ! 

« Le désir de connaître le pourquoi 

du comment est appelé curiosité. »

Thomas Hobbes

Faire des fiches d’actualité

Pour approfondir les articles ou les podcasts que tu lis ou écoutes, n’hésite pas à les ficher comme si tu fichais tes cours ! C’est particulièrement utile si tu postules à des formations ou concours qui cherchent à tester ta culture générale.

Il faut rendre ça le plus fun possible, donc n’hésite pas à utiliser de nombreux codes couleurs, de dessiner si tu aimes ça. L’important est de ne mettre sur ta fiche que les infos essentielles, c’est-à-dire les dates, les personnes importantes, les endroits, et, pourquoi pas, des citations. Ainsi, quand tu liras un article, tu pourras te référer à tes fiches et les compléter au fur et à mesure.

Et les fake news dans tout ça ?

La fake news, c’est cette info fausse qui va circuler sur Internet (car Internet, contrairement à la presse ou à la radio, ne doit pas suivre de règles pour justifier ses informations), et que certains vont croire et partager.

Comment identifier une fake news ? Tout d’abord, identifie l’auteur du message. De manière générale, il vaut mieux partir de l’idée que ce que tu vas trouver sur Internet, si cela n’est pas confirmé par un média connu, est faux. Méfie-toi des photos, vidéos (qui en soit, peuvent être hors contexte ou même complètement truquées), ainsi que des messages chocs ! 

J’espère que tu as désormais toutes les clefs en main pour suivre, comprendre l’actualité et l’utiliser de la meilleure manière ! Souviens-toi qu’il faut que ça reste fun, et que tu fais surtout ça pour toi !

Alicia, tutrice chez Alveus

Tout savoir sur la nouvelle spécialité Numérique et Sciences Informatiques (NSI)

Bienvenue dans cet article dédié à la spécialité NSI au lycée !

Si tu es un élève de lycée intéressé par les métiers de l’informatique et de l’ingénierie informatique, cette spécialité est peut-être faite pour toi.

Mais avant de te décider, tu te poses sûrement de nombreuses questions : Qu’est-ce que la spécialité NSI ? Quels sont les avantages de la suivre au lycée ? Comment s’inscrire en NSI ?

C’est ce à quoi nous allons essayer de répondre dans cet article. Alors si tu es curieux de savoir ce que te réserve la spécialité NSI, n’hésite pas à poursuivre ta lecture !

Qu'est-ce que la spécialité NSI ?

La spécialité NSI (Nouvelles technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement) est une option proposée aux élèves de lycée qui souhaitent se spécialiser dans les domaines de l’informatique et de l’ingénierie informatique.

Elle se compose de plusieurs enseignements théoriques et pratiques, qui permettent aux élèves de développer leurs connaissances et compétences dans ces domaines.

Voici quelques exemples de sujets enseignées dans la spécialité NSI :

  • Les langages de programmation (par exemple, Java, Python, C++)
  • La création de site internet avec HTML, CSS et Javascript
  • Les bases de données (par exemple, SQL)
  • Les réseaux informatiques (par exemple, TCP/IP, Ethernet)
  • L’analyse et la conception de systèmes informatiques
  • La sécurité informatique (par exemple, les techniques de cryptage)

Les élèves qui suivent la spécialité NSI sont également invités à réaliser des projets concrets, qui leur permettent de mettre en pratique les connaissances et compétences acquises. Ces projets peuvent être réalisés individuellement ou en groupe, et peuvent être de différentes natures (création d’une application mobile, mise en place d’un réseau informatique, etc.).

⚠️ Attention, tous les lycées ne proposent pas la spécialité NSI. Pour savoir si votre lycée propose cette option, vous pouvez vous renseigner auprès de votre conseiller d’orientation ou consulter le site internet de l’établissement. S’il ne le propose pas, vous pouvez candidater dans un autre lycée, même s’il n’est pas dans votre zone d’affectation.

Pourquoi suivre la spécialité NSI au lycée?

Il existe de nombreuses raisons de suivre la spécialité NSI au lycée. Voici quelques avantages de cette option :

  • Elle permet de poursuivre en informatique dans les études supérieures : La spécialité NSI est une option particulièrement adaptée aux élèves qui souhaitent poursuivre des études supérieures dans les domaines de l’informatique. En effet, les connaissances et compétences acquises dans cette spécialité sont directement en lien avec les programmes de nombreuses filières d’études supérieures (licence d’informatique, école d’ingénieurs postbac, les classes prépa avec une nouvelle section MPI (Maths-Physique-Informatique), Les IUT, etc.)
  • Elle offre de nombreux débouchés professionnels : La spécialité NSI ouvre la voie à de nombreux métiers passionnants pour lesquels il y’a une forte demande sur le marché du travail, tels que développeur informatique, ingénieur réseaux, administrateur système, etc. Si vous avez envie de travailler dans l’un de ces domaines d’avenir, la spécialité NSI est une excellente option car elle permet de développer les compétences recherchées par les entreprises dans ce secteur en pleine croissance.

  • Elle est passionnante et stimulante : Si vous êtes passionné par les technologies de l’information et de la communication, la spécialité NSI est une option qui devrait vous intéresser. Elle vous permet de découvrir de nouvelles technologies, de travailler sur des projets concrets et de développer vos compétences de manière stimulante.
enfant a besoin de soutien scolaire

Pour quel profil est fait la spécialité NSI ?

Pour réussir dans la spécialité NSI, il est important d’avoir certaines qualités et compétences:

  • Intérêt pour l’informatique et les nouvelles technologies : il est essentiel d’avoir un intérêt pour l’informatique. Vous devez être curieux et avoir envie de découvrir de nouvelles choses et de vous tenir informé des évolutions dans ce domaine.

  • Il n’est pas nécessaire d’être déjà très bon en mathématiques pour suivre la spécialité NSI, mais il est important d’avoir de bonnes bases en mathématiques et de montrer une certaine aisance avec cette matière. La spécialité NSI aborde en effet des sujets tels que l’algorithmique et la programmation qui nécessitent une bonne capacité à raisonner logiquement et à manipuler des concepts mathématiques de base. Si vous êtes en difficulté en mathématiques, il sera peut-être nécessaire de travailler un peu plus pour suivre cette spécialité. Cependant, avec de la motivation et de la persévérance, il est tout à fait possible de réussir dans la spécialité NSI même si vous n’avez pas un niveau exceptionnel en mathématiques.

  • Aisance avec les technologies de l’information et de la communication : il est important d’avoir une certaine aisance avec les outils informatiques. Il n’est pas nécessaire de savoir déjà coder pour suivre la spécialité NSI, car celle-ci vise à fournir une formation solide en informatique et en technologies de l’information et de la communication. Les élèves qui suivent cette spécialité auront l’occasion d’apprendre à coder et de développer leurs compétences en programmation au cours de leur formation.

  • Motivation et persévérance : la spécialité NSI peut être exigeante et nécessite de travailler régulièrement pour réussir. Il est donc important d’être motivé et de persévérer pour atteindre vos objectifs.

  • Bonne capacité de travail en équipe : dans la spécialité NSI, vous serez souvent amené à travailler en groupe et à collaborer avec d’autres élèves pour réaliser des projets. Il est donc important d’avoir de bonnes compétences en travail en équipe et d’être capable de travailler de manière efficace avec d’autres personnes.
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Quel avenir professionnel, et quels métiers, après la spécialité NSI au lycée?

La spécialité NSI ouvre la voie à de nombreux métiers passionnants dans les domaines de l’informatique et de l’ingénierie informatique. Voici quelques exemples de métiers que vous pourrez viser après avoir suivi cette spécialité :

Développeur informatique 

Le développeur informatique est responsable de la conception et de la réalisation de logiciels et d’applications. Il utilise des langages de programmation comme Java, Python ou C++ pour écrire du code et créer des programmes fonctionnels.

Ingénieur réseaux 

L’ingénieur réseaux est chargé de mettre en place, de configurer et de maintenir des réseaux informatiques. Il s’occupe également de la sécurité des réseaux et de la résolution de problèmes liés aux réseaux.

Administrateur système 

L’administrateur système est responsable de l’installation, de la configuration et de la maintenance de systèmes informatiques. Il s’assure que les systèmes sont en bon état de fonctionnement et résout les problèmes qui peuvent survenir.

Data scientist 

Le data scientist est chargé d’analyser et de traiter des données pour extraire des insights utiles à l’entreprise. Il utilise des outils statistiques et de traitement de données pour modéliser et prévoir des phénomènes.

Consultant en sécurité informatique

Le consultant en sécurité informatique est chargé de protéger les systèmes informatiques et les données des entreprises contre les cybermenaces. Il met en place des stratégies de sécurité et teste la résistance des systèmes aux attaque

En conclusion, la spécialité NSI est une option intéressante pour les élèves qui souhaitent se spécialiser dans les domaines de l’informatique. Elle offre de nombreux débouchés professionnels, permet de poursuivre des études supérieures et est passionnante et stimulante.

Si vous êtes intéressé par cette spécialité, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre conseiller d’orientation ou de votre lycée pour savoir comment vous inscrire en NSI.


Bonne chance dans votre parcours de formation
et dans la découverte de votre vocation professionnelle ! 🐝 

Bilal
, tuteur chez Alveus

5 astuces pour donner envie aux enfants de lire

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Votre enfant n’aime pas lire. Comment l’aider à apprécier ces moments de calme et d’enrichissement ?

Depuis que je suis tuteur chez Alveus, j’ai souvent remarqué que la lecture pouvait être une plaie pour les élèves. Chez les plus jeunes comme chez les plus âgés, elle devient parfois une corvée dont il faut s’acquitter, un devoir parmi les autres distribué par un professeur de français. Les élèves me confient souvent leur tentation d’aller regarder un résumé sur internet, de demander à leurs amis de leur raconter rapidement l’histoire.

Je m’efforce alors toujours de leur expliquer les vertus de la lecture et de leur faire comprendre que la lecture loin d’être un simple travail, peut beaucoup leur apporter, avec beaucoup de pédagogie bien sûr car il ne faut pas leur en vouloir, et puis je suis passé par là moi aussi !

Je pense sincèrement que les parents peuvent jouer un rôle dans la bonne appréhension de la lecture. Voici donc quelques astuces et conseils pour vous aider à donner envie à vos enfants de lire, tirés de mon expérience parfois, mais également de mes constats en tant que tuteur.

Echanger

La lecture est un moment de partage !

Je me souviens que mes parents m’accompagnaient à la librairie quand j’étais plus petit, et pendant qu’ils choisissaient ce qu’ils allaient lire, je me promenais dans le rayon des enfants, je regardais les couvertures qui me plaisaient puis j’en parlais avec eux, et ensuite on pouvait acheter un livre. Quand on rentrait, on pouvait lire nos livres en même temps et en parler.

C’est un super moyen de créer du lien, d’échanger et d’en faire une aventure de famille !

Transmettre

« Il y a quelque chose dans les livres pour enfants qui nous redonne la liberté de quand on était petits »

 

 

 

Kerry Reichs

Se souvenir des livres qui nous ont marqué quand on était enfant, pour les conseiller aux plus jeunes est un moyen de faire découvrir la lecture, tout en replongeant soi-même dans ses souvenirs.

Je conseille parfois à mes élèves de tutorat certains livres qui ont pu me marquer à leur âge, et c’est super. C’est toujours agréable de savoir qu’une personne en qui on a confiance peut nous confier une histoire.

Nos super tuteurs littéraires seront toujours là pour transmettre ce goût des lettres à vos enfants.

Expliquer et faire comprendre

Si votre enfant ne comprend pas l’intérêt de lire, il ne faut pas oublier de lui rappeler que c’est aussi un excellent moyen de se familiariser avec la langue française, d’enrichir son vocabulaire ou encore de perfectionner sa maîtrise de la conjugaison.

Bien sûr, il ne faut pas que cela soit assimilé au travail direct, et ce n’est pas le cas ! C’est un travail de fond, on apprend tout en profitant d’une histoire. Et puis sinon, il y a toujours les ateliers d’Alveus qui peuvent aider pour s’améliorer en orthographe !

Instaurer un temps de lecture

« Je trouve qu’il n’y a rien de plus beau qu’un enfant perdu dans un livre.
C’est magique et ça vous rappelle votre propre enfance. »

 

Alan Rickman 

Quand je pense à mon rapport à la lecture à l’époque où j’étais plus jeune, je pense toujours à mes temps de lecture. J’avais instauré un rituel clair de lecture avant de dormir. Ce moment était assez long puisqu’il pouvait durer une heure. Si cette initiative était la mienne, je pense que c’est toujours intéressant de mettre cela en place avec son enfant. Il peut s’agir de quinze minutes tous les jours, à l’heure de son choix, ou plus !

La lecture c’est comme le sport, il faut s’y mettre mais quand on est dedans, on en redemande, donc la régularité aide.

Avoir le droit de s’arrêter, avoir le droit de commencer un autre livre

Ce qui m’a le plus débloqué dans mon rapport à la lecture, c’est comprendre qu’il s’agit avant tout de liberté. Le meilleur moyen de faire comprendre à votre enfant qu’il peut prendre du plaisir en lisant, c’est de le laisser libre ! Libre de choisir son livre, libre de ne pas aimer l’histoire qu’il lit, libre de faire une pause, de sauter quelques pages, de commencer un autre livre…

La lecture n’est pas une contrainte, c’est un moment pour soi !

Nicolas, tuteur chez Alveus

5 habitudes pour savoir apprendre vite et bien

5 bonnes habitudes pour apprendre vite et bien

« Apprendre vite et bien » : cela t’apparait sans doute comme une formule impossible.

En effet, comment serait-il possible de parvenir à accumuler des connaissances rapidement et durablement ?

La principale clé du problème d’apprentissage est le travail de mémorisation. Pour faire des liens, notre cerveau nécessite de rattacher les informations à des réalités concrètes ( à des images, à des souvenirs, à des sons… ). Ce processus permet au cerveau d’encoder c’est-à-dire d’intégrer l’information qu’il souhaite apprendre grâce à des liens. Néanmoins, il faut également être capable de stocker les informations. C’est sans doute cette deuxième étape qui est la plus difficile à remplir en vue d’un contrôle.

C’est pourquoi Alveus te donne ici toutes ses astuces pour réussir à assimiler et emmagasiner des connaissances :

Connaître mon type de mémoire pour m'adapter à mes besoins

Le philosophe grec Socrate faisait de la connaissance de soi l’outil qui devait précéder l’apprentissage de toute notion. Il disait :

« Connais-toi toi-même »

C’est cette même stratégie que tu dois adopter lorsque tu veux apprendre un cours. Tu dois avoir conscience des moyens et des techniques d’apprentissage qui te servent et te desservent. Dans le cas contraire, tu pourrais bien devenir ton pire ennemi !

Chaque être humain dispose d’une mémoire qui fonctionne différemment de celle de son voisin. Cela explique que des méthodes de mémorisation qui peuvent marcher pour tes amis ne fonctionnent pas avec toi.

On distingue généralement trois différents types de mémoires. Ces derniers ne sont pas incompatibles les uns aux autres, mais sont perméables entre eux. Il est donc tout à fait possible que tu sois familier à plusieurs types de mémoires.

  • La mémoire visuelle fonctionne par principe d’association à des représentations visuelles et par explications schématisées. Ainsi, si tu as une mémoire visuelle, tu nécessites de visualiser des concepts.

    Il peut donc t’être utile de faire des fiches, des schémas et d’avoir un brouillon à proximité lors de tes évaluations. Ton cerveau visualisera l’information ce qui te permettra de la restituer plus facilement.

  • La mémoire auditive perçoit les informations par le son, par la voix. Dans ce cas-là, tu retiens souvent mieux les consignes que te donne ton professeur à l’oral.

    Il t’est donc généralement utile de lire ton cours à voix haute, de le réciter à quelqu’un ou bien de t’enregistrer sur ton téléphone afin de pouvoir te réécouter et de faire rappeler les informations à ta mémoire.

  • La mémoire kinesthésique rejoint l’idée de mouvement et a tendance à retenir des informations grâce aux gestes ou par l’intermédiaire d’un ressenti.

    Il t’est profitable donc de marcher ou de bouger, d’utiliser des mimes ou de manipuler des objets durant ton apprentissage. Ta mémoire fonctionne également grâce à l’affect : tu retiens souvent des anecdotes qui te parlent, tu te souviens d’un moment du cours qui t’as marqué…

Savoir diversifier mes méthodes d'apprentissage en fonction des matières

Apprendre un cours de Français ou un cours de Mathématiques, ce n’est pas la même chose ! Chaque matière te demande de valider et de restituer des connaissances de manières différentes.

Si l’on regarde les artisans par exemple, le savoir-faire qui sera attendu d’un couturier ne sera pas le même que celui d’attendu d’un maçon. Dans le cadre scolaire, il en va de même. Chaque discipline est un exercice différent.

  • En Maths, tu devras principalement refaire les exercices vus en classes afin d’apprendre à réutiliser des formules.
  • En Histoire, tu devras apprendre par cœur tes dates et définitions afin de d’être le plus précis possible dans ton propos.
  • En Langues, il s’agit plutôt de se tester sur sa capacité à construire des phrases grammaticalement correctes et apprendre du vocabulaire. Si tu souhaites te tester tu peux d’ailleurs utiliser l’application « Quizlet » qui est gratuite et qui permet de créer tes propres flashcards avec les mots que tu as pu voir en cours. N’hésite pas également à faire des évaluations en lignes, il y a souvent des corrections ce qui te permets de voir tes erreurs et d’avoir une correction.

Apprendre à optimiser son temps et à être réaliste vis -à-vis de ses objectifs

Tu dois sans doute connaître quelques proverbes sur le temps : 

« Tout n’est qu’une question de temps »


Effectivement, le temps s’avère être le principal atout de ta mémoire. Plus tu la fais fonctionner régulièrement, plus elle sera efficace.

Cependant à courir trop vite, on finit par s’essouffler ! Le but d’un apprentissage régulier est justement de ménager son cerveau et de mémoriser tes cours à long terme.

Par exemple, si tu souhaites retenir tes verbes irréguliers, il vaut mieux essayer de se les remémorer trois à quatre fois dans la semaine plutôt que d’y passer quatre heures la veille au soir. En plus de générer du stress, tu n’auras aucune garantie d’être prêt pour le jour J.

Ainsi, en travaillant un petit peu mais régulièrement, tu en sortiras doublement gagnant : tu retiendras mieux ton cours et tu y passeras moins de temps.

Revoir mon ancien cours de manière active pour me préparer à celui qui suit

Tes professeurs ont déjà dû te conseiller de garder un cours propre et aéré, et ce n’est pas juste pour faire joli. Cela te permettra de rendre ton travail d’apprentissage plus efficace.

Relire ses cours est une formule un peu traitre car elle ne signifie pas juste que tu dois relire passivement ton cours de manière à savoir de quoi on te parlera en classe le lendemain. Le travail de relecture se fonde sur une lecture active.

Il faut te munir de tes surligneurs et éventuellement, si tu as la place, essaye de résumer chaque page de ton cours en une ou deux phrases en bas de ta feuille. Cela te permettra à la fois d’apprendre l’information et de la synthétiser, mais aussi de pouvoir aller à l’essentiel dans ton travail de révision la veille du contrôle.

Partager et échanger mes connaissances

Lorsque tu échanges avec tes amis dans les couloirs entre deux cours sur ce que tu as retenu d’un cours, tu exerces ta mémoire. En effet, c’est une manière à la fois d’organiser les informations dans ton cerveau en les simplifiant grâce à un langage plus oral et moins scolaire, mais aussi de faire le point sur ce que tu connais ou ne connais pas. C’est un excellent moyen pour prendre du recul vis-à-vis de ton apprentissage en somme.

C’est pourquoi quand tu veux vérifier si tu as bien retenu ton cours, il peut t’être bénéfique de le réexpliquer à quelqu’un. Il peut également t’être utile d’échanger avec quelqu’un qui a des facilités là où tu as des difficultés. Cela te permettra de te rendre accessible un savoir dont tu ne perçois pas la finalité ou les enjeux.

Tu l’auras compris, il ne s’agit pas tant de faire de la récitation de cours mais de produire un dialogue riche de questions, de réponses et pourquoi pas de jeux de mots : c’est aussi un excellent moyen de mémorisation.

 

Orientation scolaire

Maintenant que tu as tous les outils en main, à toi de jouer !  🚀