Il n’est pas toujours évident pour les parents de savoir comment bien accompagner son enfant vers le bac : il s’agit souvent, pour l’enfant, du premier examen national qu’il passe après le brevet, et la porte d’entrée vers les études supérieures.
Les modalités de cet examen ont d’ailleurs beaucoup changé en l’espace de quelques années, ce qui peut nous perdre un peu. Cet article a pour but de vous aider à accompagner votre enfant vers cet examen important !
Le bac peut être un motif de stress pour certains enfants tandis que pour d’autres, le bac, «c’est facile : aujourd’hui, tout le monde l’a». Cela peut en réalité cacher une forme de déni de la part de votre enfant qui a peur de s’y mettre ou ne sait pas comment s’y prendre pour travailler efficacement sur la durée ou pour commencer ses révisions.
Il est donc important de comprendre comment celui-ci vit cette période particulière en discutant avec votre enfant. Il ne faut pas, en tout cas, hésiter à déléguer à une personne tiers, de la famille ou du système éducatif si le dialogue avec votre enfant est difficile et que la situation devient conflictuelle.
Voici quelques conseils pour aider votre enfant à s’organiser en vue des épreuves du bac :
Les épreuves écrites, notamment le français (1ère) et la philosophie (Terminale), ont généralement lieu au mois de juin. Les épreuves de spécialité se déroulent avant, au courant du mois de mars. Votre enfant en terminal doit s’organiser en fonction de cela : il lui reste du temps après ses épreuves de spécialité pour réviser la philo et travailler le Grand Oral.
Ces épreuves de dissertation et de commentaire font souvent peur : pas de panique, elles sont toutes largement surmontables avec une bonne organisation et, surtout un travail régulier ! Ayez confiance dans les professeurs qui préparent votre enfant au bac.
L’oral de français ainsi que les oraux de spécialité portent sur des sujets vus et travaillés durant l’année et qui seront maîtrisés le jour du passage. L’idéal est de pouvoir s’entraîner régulièrement d’ici-là, en particulier si votre enfant est stressé par la prise de parole en public. Par exemple, demandez à votre enfant de vous expliquer un texte ou un sujet qu’il doit présenter. Vous pouvez également l’encourager à participer plus en classe et à prendre confiance en lui.
N’hésitez pas à lire avec votre enfant les appréciations des professeurs sur ses devoirs afin de distinguer ce qui est maîtrisé de ce qui l’est moins pour pouvoir progresser.
Votre enfant a également besoin d’un environnement propice aux révisions : il peut privilégier le travail en groupe pour plus d’émulation ou, s’il préfère, travailler seul dans un environnement calme. Cela peut être dans sa chambre, dans le salon, ou encore dans une bibliothèque (nombreuses à Paris et dans nos Ruches) ou au CDI du lycée.
Le soutien scolaire peut être une solution pour faire face à ces appréhensions, pour que votre enfant comprenne quels sont ses besoins ou comment améliorer ses notes. Le tutorat lui permettra de perfectionner sa méthode, essentielle, mais aussi de passer des oraux d’entraînement avec un tuteur. Il pourra y trouver un environnement détendu mais studieux et, surtout, prendre confiance en lui et son travail.
En effet, la confiance en ses capacités et en son travail est essentielle pour réussir !
Votre enfant ressentira peut-être du stress à l’idée d’échouer ou de ne pas atteindre ses objectifs : il est alors bon de lui rappeler qu’il a fourni un travail régulier toute l’année et qu’il a toutes les clés en main pour réussir. De même, si votre enfant se sent trop surveillé et «fliqué», il risque de penser que vous n’avez pas confiance en lui. S’il est nécessaire d’améliorer ce qui ne va pas, il faut aussi penser à féliciter votre enfant lorsqu’il est en progrès.
Si votre enfant ne parvient pas à surmonter ce stress, les exercices de relaxation (sophrologie, cohérence cardiaque) peuvent être s’avérer utiles pour retrouver un peu de sérénité. Nous organisons régulièrement des ateliers gratuits sur la gestion du stress dans les Ruches !
Quelques conseils pour que votre enfant soit en forme le jour des épreuves :
Votre enfant peut également s’inscrire à des ateliers ou à des stages de préparation au bac pour se rassurer, peaufiner les dernières révisions et faire quelques entraînements avant le jour J.
Mathilde, tutrice chez Alveus
« Je suis nul en maths », « Les maths ne sont pas faites pour moi », « Je n’arriverais jamais à rien en maths » sont des phrases très souvent prononcées par des élèves de collège et de lycée. Mais qu’en est-il réellement ? Naît-on vraiment « nul en maths » ?
En tant que tuteur scientifique, j’accompagne depuis près de deux ans des élèves de tout niveau en science, et c’est en mathématiques qu’ils ont le moins confiance en eux. Être nul en maths, n’est pas quelque chose qu’un élève doit se dire. Les raisons de cette « nullité » peuvent être multiples : manque de confiance en soit, manque de pédagogie des profs, lacunes accumulées pendant les années précédentes, notamment avec le confinement. Même avec des difficultés en mathématiques, il est possible de progresser et de combler ses lacunes.
« Être nul en maths » n’a pas de réel sens, mais les élèves qui le pensent se sentent démotivés et découragés face à la quantité d’informations qu’ils pensent insurmontable.
Comme indiqué précédemment, il existe de nombreux facteurs qui peuvent justifier des difficultés en maths.
Certains d’entre eux ne sont pas de bons pédagogues, trop souvent absents, parfois non remplacés. Cela devient un problème de plus en plus important lorsque l’élève grandit : ses lacunes s’accumulent, certains chapitres d’une année reposent sur les compétences acquises lors des années précédentes. Avoir un professeur qui ne convient pas à l’élève est l’une des explications sur les difficultés de celui-ci en mathématiques.
Beaucoup d’élèves comprennent le cours, ils comprennent les exercices vus en classe et arrivent à les refaire… avec le cours sous les yeux ! Ils pensent qu’ils sont prêts pour leur contrôle. Le problème est qu’ils ne refont pas ces exercices ! Or cela permet d’assimiler et de maîtriser les notions.
Bien trop souvent, un élève vient me voir en m’affirmant qu’il ne « comprend rien à tel chapitre ». Lorsque je vérifie si son cours est connu, et s’il sait faire les exercices élémentaires et complémentaires, c’est le cas ! L’élève n’a pas de réels difficultés en maths : il a seulement un manque de confiance en lui et il est persuadé de ne pas savoir faire. Ce manque de confiance peut parfois mener à un stress trop grand pendant l’évaluation qui lui fait perdre ses moyens.
Certains élèves traînent des lacunes de notions qu’ils auraient dû voir lors des confinement. Cette semaine encore, j’ai travaillé avec un lycéen sur les exercices d’un chapitre du programme de première. Pourtant, lorsque vient le calcul, un blocage complet apparaît sur le programme de quatrième : l’année pendant laquelle il était en confinement.
Cibler la source de ses difficultés permettra à l’élève de comprendre que ce n’est pas une fatalité. La meilleure manière de cibler la raison pour laquelle un élève se sent nul en maths est un accompagnement continu. Un tuteur qui voit chaque semaine le même élève va pouvoir comprendre la source de ses difficultés parmi celles précédemment citées.
A côté de la source de ce sentiment, il y a l’élément déclencheur. Est-ce un résultat récent qui ne correspond pas à ses attentes alors qu’il avait l’impression d’avoir beaucoup travaillé ? Un chapitre de l’année qu’il ne comprend pas ? Un contrôle qu’il n’a pas eu le temps de terminer ? Trouver cet élément déclencheur peut aider à trouver les axes de travail !
Voici certains des axes de travail que nous identifions régulièrement :
Un élève qui a des difficultés peut utiliser des outils extra-scolaire:
Une autre possibilité est de suivre du soutien scolaire, c’est ce que nous proposons chez Alveus. Avec les autres tuteurs, nous sommes à même de se servir de ces ressources, ainsi que de nos livres dans les ruches et le site de ressources collaboratif d’Alveus.
L’avantage du tutorat est que l’explication d’un exercice peut être donnée à l’élève avec interactivité et non via un simple corrigé imprimé. Les tuteurs sont aussi le meilleur moyen de comprendre un cours qui n’aurait pas été assimilé du tout : on peut adapter l’explication, trouver une autre manière de présenter les concepts clés afin de s’assurer que l’élève a compris l’entièreté du cours.
À Alveus, les élèves peuvent suivre :
Pour conclure, je veux insister sur le fait qu’être « nul en maths » ne veut rien dire. Que les lacunes soient accumulées à cause des confinements, de la rapidité des cours, d’une mésentente avec un professeur, absolument rien n’est perdu.
Il est vrai que certains élèves ont plus de facilités que d’autres en mathématiques, tout comme certains sont bien plus doués pour retenir les dates historiques à connaître. Mais avec du travail, les lacunes en maths se lissent et peuvent même être effacées. Il ne faut pas avoir de sentiments fataliste, ni penser qu’être « nul en maths » est une fin en soi.
Erwan, tuteur chez Alveus
A l’école, une grande partie des notes sont obtenues à l’issue de contrôles réalisés en temps limité. L’un des challenges à relever pour réussir ces contrôles est de savoir bien gérer son temps. Si c’est un problème que tu rencontres, cet article devrait t’aider grâce à des solutions simples et efficaces !
Il existe un certain nombre de choses à faire avant ton contrôle pour te permettre de mieux gérer ton temps une fois devant ton sujet.
Pour commencer, il est important de connaître à l’avance le format du contrôle pour réfléchir à la façon dont tu pourras organiser ton temps et ne pas être pris au dépourvu le moment venu ! Arrive donc à l’examen en sachant combien de temps dure l’épreuve, s’il y aura plusieurs exercices ou quelques questions à développer ou s’il s’agit d’un seul exercice comme un commentaire ou une dissertation.
La deuxième étape est d’identifier ce qui fait que tu as du mal à bien gérer ton temps en général : est-ce que tu es trop lent ? est-ce-que tu perds tes moyens ? ou alors tu restes bloqué devant les exercices difficiles ? ou tu perds la notion du temps ?
Pour y remédier, il faut d’abord que tu repenses tes révisions. Connaître son cours est indispensable pour mobiliser rapidement les informations nécessaires, mais il ne faut pas s’arrêter là ! Entraîne-toi à travailler en temps limité en refaisant des contrôles précédents ou en faisant des exercices similaires à ceux que tu auras en contrôle. Donne-toi par exemple 1h30 pour écrire une rédaction type brevet ou entraîne-toi à faire le brouillon d’un commentaire composé en 1h30/2h.
Dernier conseil à appliquer avant le devoir : n’oublie pas de te munir d’une montre ! (Non, on ne regarde pas l’heure sur son téléphone, tu ne voudrais pas être accusé de triche !)
Voyons maintenant les stratégies à appliquer pendant le contrôle.
Commence par lire le sujet et les questions en entier pour savoir ce que tu as à faire pendant le temps dont tu disposes.
Evalue ensuite le temps nécessaire pour chaque exercice en te demandant quels exercices sont plus longs ou plus difficiles : ils te demanderont plus de temps. Note pour chaque exercice le temps que tu veux lui consacrer et garde quelques minutes pour te relire. En te référant au temps que tu as prévu, tu te rendras mieux compte de ton avancée et pourras adapter ton allure.
Ne reste pas bloqué sur un exercice que tu n’arrives pas à faire car tu peux réussir le reste du contrôle ! Donc ne perd pas de temps et passe à la suite, tu reviendras sur ce qui t’a posé problème plus tard.
Une astuce pour te mettre en confiance au début d’un contrôle, notamment dans les matières scientifiques, est de commencer par les exercices qui sont faciles pour toi, cela te permettra de te lancer dans le contrôle efficacement et sans stresser.
Si tu es lycéen, la première étape aussi est de bien lire le sujet et les questions ou indications qui l’accompagnent éventuellement. Lis-le plusieurs fois : il faut être sûr d’avoir bien compris le sujet !
Evalue ensuite le temps nécessaire pour chaque exercice (plutôt pour les matières scientifiques) ou pour chaque tâche (plutôt pour les matières littéraires).
Note en face de chaque exercice le temps que tu veux lui consacrer en fonction de sa longueur et de sa difficulté.
Si tu fais une dissertation ou un commentaire en plusieurs heures, note au brouillon les étapes à suivre (étapes du brouillon puis de la rédaction et relecture) et indique en face les objectifs de temps que tu te fixes. Par exemple, pour une dissertation en 4h, il faut commencer à rédiger au bout d’1h30/2h en se donnant entre 45min et 1h pour rédiger chaque grande partie.
Cette technique te permettra de t’y retrouver dans des devoirs longs et tu auras plus de facilité à finir ton devoir en intégralité en temps et en heure.
Ne néglige pas le brouillon : plus il est clair et complet, plus la rédaction sera efficace et moins tu perdras de temps à réfléchir à ce que tu dois écrire ensuite.
Relis-toi au fur et à mesure que tu avances dans la rédaction de ton devoir, par exemple à la fin de chaque sous-partie ou grande partie, tu élimineras ainsi la plupart de tes fautes et la relecture finale pourra être plus rapide.
Pour être efficace en contrôle, il est aussi important de savoir bien gérer son stress. Pour cela, n’hésite pas à faire des exercices de respiration, à apporter un porte-bonheur, à écrire une phrase encourageante sur ton brouillon ou à penser à un souvenir heureux.
Il est aussi préférable d’arriver bien reposé et un peu en avance pour se mettre dans les conditions de l’examen, sortir ses affaires, préparer sa copie… Surtout pour les examens officiels comme le brevet ou le bac.
Pour les examens de plusieurs heures, pense à avoir de l’eau et un petit en-cas. Sois attentif à ta fatigue, prendre une petite pause pour boire ou manger un gâteau peut être le petit coup de boost dont tu as besoin ! D’ailleurs s’autoriser une pause ou deux pendant les devoirs de plusieurs heures permet aussi de prendre du recul sur sa copie et de s’aérer l’esprit quelques minutes pour y voir plus clair.
En conclusion, bien gérer son temps en contrôle te permettra de gagner en sérénité, de mieux maîtriser ton devoir en ayant le temps de bien le terminer, de te relire et donc de te donner une chance d’améliorer tes notes ! En plus, c’est une compétence utile dans toutes les matières et pas seulement en contrôle : tu gagneras aussi en efficacité globale grâce à une meilleure méthode de travail.
Bref, apprendre à bien gérer son temps en examen, c’est possible et ça vaut le coup ! Alveus est là pour t’accompagner dans cet apprentissage, que ce soit en tutorat ou dans les ateliers ! Vous pouvez d’ailleurs vous inscrire dès maintenant à un atelier qui vous apprendra à combattre votre stress !
Coline, tutrice chez Alveus
Votre enfant est en troisième, il a le brevet à la fin de l’année, comment le guider tout au long de l’année à préparer ce premier examen ? Tout d’abord, il est important d’identifier comment votre enfant envisage ses épreuves de fin d’année. Qu’il soit stressé, organisé ou au contraire trop confiant et même parfois dans le déni, il est important de l’aider à anticiper l’examen.
Comme il s’agit de leurs premières épreuves, les concepts comme le planning de révision, les fiches, ou encore l’environnement de travail sont souvent très flous pour les collégiens, votre aide peut leur être très précieuse !
Après le premier brevet blanc, il sera plus facile de comprendre comment votre enfant appréhende l’examen. Si vous l’avez trouvé stressé, il est utile de proposer des méthodes pour gérer son angoisse. Des exercices de relaxation très simples existent : maîtriser sa respiration, rouler des épaules… Une manière très efficace de déstresser votre enfant est tout simplement de lui proposer des sujets de brevet des années passées.
En se confrontant à la réalité de l’épreuve, les élèves réalisent qu’ils sont totalement capables de la gérer. C’est le cas pour la rédaction du sujet de français. Dès qu’on leur annonce qu’ils doivent écrire 60 lignes, ils trouvent cela insurmontable. Une fois la rédaction écrite, ils se rendent compte que c’est faisable !
Cela leur permet aussi de booster leur confiance en eux qui, à cet âge, n’est pas toujours assurée. Leur dire qu’ils sont capables de réussir leur brevet est primordial, se rendre aux épreuves avec un esprit positif joue beaucoup sur le stress du moment.
Les élèves disposent généralement d’une semaine de révision avant les épreuves finales. Construire un planning de travail s’avère efficace. Des plages de deux heures par matière sont suffisantes ! Votre enfant peut se faire une carte mentale pour tester ses connaissances sur un chapitre. Cette dernière semaine permet de faire un bilan global.
Après ce bilan, votre enfant pourra se concentrer sur les quelques points précis où il se sent moins assuré. C’est aussi le dernier moment où il peut participer à des tutorats pour éclaircir les notions encore abstraites.
Durant cette semaine, il est aussi utile de revoir le déroulé des épreuves. Votre enfant pourra se rendre compte du temps qu’il met pour chaque épreuve, est-il trop lent ou au contraire trop rapide ? En troisième, les élèves ont tendance à bâcler les épreuves. Pendant cette semaine, il faut leur rappeler l’importance de la relecture, un exercice pénible mais nécessaire. Pour les élèves très stressés, il ne faut pas hésiter à leur faire faire des pauses. Celles-ci sont nécessaires pour que le cerveau digère les contenus vus juste avant.
Après cette dernière ligne droite, votre enfant sera fin prêt pour passer son tout premier examen !
Lucile, tutrice chez Alveus
L’HGGSP (histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques) est une spécialité passionante au carrefour de quatre disciplines :
Toute nouvelle ? Pas vraiment, la géopolitique a déjà été étudiée au cours la scolarité des élèves dans certains chapitres d’histoire et de géographie : c’est l’étude des rivalités des pouvoirs sur un territoire (les conflits, guerres, ententes, traités internationaux, etc).
Ces quatre matières sont complémentaires pour comprendre la compléxité géopolitique du monde qui nous entoure. Pour prendre un exemple récent, on ne peut pas comprendre la guerre en Ukraine sans connaître l’histoire des relations entre l’Ukraine et la Russie, la géographie Ukrainienne, et les enjeux politiques russes et Ukrainiens !
Le programme de Première permet de donner des clés, des outils importants pour comprendre le monde d’aujourd’hui à travers des chapitres dédiés à la politique.
Le Thème 1 est centré sur la démocratie (de l’Athènes antique à aujourd’hui). Ce n’est toutefois pas une histoire de la démocratie, mais une analyse des différentes démocraties qui peuvent donner lieu à des débats passionnants sur leurs forces et leurs faiblesses.
D’autres chapitres sont plus géopolitiques à l’instar des Thèmes 2 et 3 qui s’intéressent respectivement aux dynamiques des puissances internationales, et aux frontières (et oui, une frontière est un concept bien plus intéressant et complexe qu’une simple ligne tracée sur une carte !).
Le Thème 4 intitulé “aiguiser son regard critique sur les sources et les modes de communication” forme à la méthodologie de l’historien, du politologue ou encore du journaliste. Ce dernier thème permettra à l’élève d’améliorer sa méthode d’analyse de documents en histoire et en géographie également.
Enfin, le Thème 5 sur les relations entre États et religions est très politique également: il permet de comprendre, et de prendre du recul sur tous les débats brûlants concernant la laïcité.
Alors que le programme de première se centre sur la compréhension d’organisations politiques et de relations géopolitiques complexes, Le programme de Terminale est d’autant plus intéressant qu’il propose aux élèves d’analyser ces grands enjeux géopolitiques à travers plusieurs prismes.
Le Thème 1 est un travail sur les espaces de conquêtes. Contrairement au XVIe siècle et aux grandes découvertes européennes, nous ne sommes plus dans un monde qui permet la conquête de nouveaux espaces inconnus. Pourtant, le thème interroge ce postulat en proposant aux élèves d’envisager les océans et l’espace comme de nouveaux lieux de conquêtes.
Le Thème 2 permet aux élèves de comprendre les logiques des affrontements armés, l’invention et la construction de la paix, mais aussi de se rendre compte que la guerre est aujourd’hui bien plus complexe qu’elle n’a pu l’être au XXe siècle, car elle comprend des acteurs non étatiques (L’ONU, les ONG, mais aussi des groupes islamistes).
D’autres thèmes à l’instar du Thème 3, sur la différence entre l’Histoire et les mémoires font réfléchir les élèves sur des questionnements historiens : comment se construit la mémoire d’un évènement ? La guerre d’Algérie et les génocides juif et Tutsi seront particulièrement étudiés. Cette mémoire se constitue à travers des décisions de reconnaissance des crimes et la mise en place d’une justice post-conflits (la reconnaissance d’un génocide, les crimes contre l’humanité) : les fans du programme de 3ème sur la seconde guerre mondiale seront très intéressés !
Les Thèmes 4 et 5 s’adressent aussi aux géographes en devenir : ils sont centrés sur la protection et la valorisation du patrimoine et de l’environnement : des thèmes d’une actualité brûlante et qui vous donneront un solide bagage pour ceux qui envisagent de travailler dans les métiers du patrimoine, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire ! Enfin, le dernier thème interroge les conditions de fabrique et d’amélioration de la connaissance (surtout scientifique) dans l’histoire, mais aussi sur les connaissances comme des armes géopolitiques avec l’étude des renseignements et des services secrets : les addicts de la série le bureau des légendes, ce sera votre moment !
Il y a de nombreux avantages !
Les différents thèmes abordées (conflits internationaux, enjeux diplomatiques, les frontières, l’environnement, la démocratie – parmi d’autres) permettent d’acquérir une culture générale solide sur le monde actuel et se forger un esprit critique sur ce dernier : autrement dit, cette option nous donne des outils nécessaires pour pouvoir comprendre et discuter de l’actualité internationale.
L’option HGGSP permet aussi le perfectionnement d’outils méthodologiques utiles pour de nombreuses matières (le commentaire de document et la dissertation), elle permet aux élèves de travailler la rédaction et la réflexion argumentative !
Les débouchés sont nombreux et divers !
Nous vous souhaitons le meilleur dans vos études en HGGSP !
Luna, tutrice chez Alveus
Tu découvres une nouvelle forme d’évaluation : réaliser un croquis à partir d’un texte, et tu ne sais pas comment t’y prendre ? Cet article est fait pour toi !
Cette forme d’évaluation est très différente de la question problématisée ou de l’analyse de document. Pour réaliser le croquis de géographie tu disposes d’un texte qui présente une situation géographique et d’un fond de carte. Il faut représenter de manière graphique des explications textuelles. Pour cela il faut connaître l’espace dont l’extrait parle (que tu auras étudié en cours) et les notions et concepts exprimés (vus en cours également).
Souvent, en Première, le titre et l’organisation du texte t’orienteras pour la réalisation du croquis mais en Terminale tu auras plus d’autonomie pour construire la légende de ton croquis. La difficulté augmente avec le temps !
Selon le sujet et le texte donné, le croquis pourra être soit :
Le fond de de carte donné correspondra donc à cette échelle. Il faudra donc bien penser à remplir au maximum l’espace donné.
Un croquis de géographie est composé de différents types de figurés, qui doivent tous apparaître au moins une fois dans ta production graphique, pour que celle-ci soit considérée comme complète :
Il correspondent au coloriage d’espace pour désigner leur orientation générale. Attention à bien se fier à la symbolique des couleurs : aller du rouge au jaune par exemple pour signifier la différence de richesse de différents espaces.
Ce sont les figurés sous forme de lignes, comme des flèches. Ils servent à désigner un mouvement, puisque l’espace géographique n’est jamais un espace figé. Ces figurés sont utiles notamment pour indiquer des phénomènes migratoires ou des itinéraires économiques.
Ces figurés correspondent à des lieux précis. Ils sont essentiels pour montrer une bonne connaissance de l’espace. Attention, les figurés ponctuels doivent être simples : des points, des ronds, des carrés, des triangles.
Si tu ne mets pas de figurés de surface cela signifie que tu n’a pas repérés d’espaces, pas de figurés ponctuels, cela voudrait dire qu’il n’y a aucun lieux précis, et pas figurés linéaires, cela voudrait dire qu’il n’y a pas de dynamiques.
Le texte n’est jamais très long : ½ page en général. Il faut le lire une première fois pour comprendre le sujet. A ce moment notez déjà ce qui vous semble essentiel dans le texte. Il faut aussi différencier les différentes parties permettant de classer les informations et repérer les informations cartographiables.
En gros : tu dois trouver 2 ou 3 grandes idées dans le texte qui constitueront les parties de ta légende et définir quelles informations dans le texte peuvent être représentées sur un croquis. Au brouillon, note dès le début le type de figuré qui correspondra à l’information.
Utilise des couleurs : une pour les idées générales correspondant aux parties et d’autres pour les informations précises.
Ta légende doit faire deux ou trois parties avec à chaque fois au moins deux figurés (tu peux varier les types de figurés dans les parties également, mais ce n’est pas obligatoire.) Attention, ne les multiplie pas à l’excès ! Tu n’as pas le temps et il ne faut pas oublier que ta carte doit être bien lisible.
Ici rien de sorcier : il suffit d’appliquer sur la carte ce que tu as décidé dans ta légende.
Mais attention : il faut que tu sois très soigné, que ton croquis soit agréable à lire et compréhensible. DONC :
Voici un exemple de croquis que j’ai réalisé pour le sujet :
À partir du texte, vous construirez, à l’aide du fond de carte fourni, un croquis correspondant au sujet suivant : « Les corridors de développement en Amérique latine : un outil d’intégration et de désenclavement » accompagné d’une légende organisée.
Le texte présente l’Amérique latine avec ses inégalités territoriales (développement, communication, enclavement…), les axes de circulations internationaux qui existent et les différents pôles de développement. Dans le texte, j’ai souligné en jaune les grandes idées à reprendre dans la légende et en vert les éléments qui viennent appuyer cette idée.
Voici d’autres exemples de sujets pour t’entrainer :
Louise, tutrice chez Alveus
Suivre l’actualité, c’est pas forcément facile. Entre les articles à rallonge, les sujets qui paraissent incompréhensibles (la réforme des quoi ?), tu peux avoir l’impression d’être complètement perdu. Pas de panique, cet article va t’aider à te retrouver dans l’océan d’actualités auquel tu peux faire face !
Avant d’attaquer le vif du sujet : pourquoi suivre l’actualité au lycée ? La raison la plus évidente, bien sûr, est qu’il est important pour tous et toutes de savoir ce qu’il se passe sur notre planète. Au lycée, tu commences à devenir un adulte politisé, tu te formes, tu construis ton esprit critique ; et pour ça, il est important de savoir ce qu’il se passe autour de toi !
Suivre l’actualité, c’est aussi trouver des exemples de phrases d’accroches, d’ouvertures pour tes futures dissertations, de philo ou d’histoire ! Dans les matières littéraires, en fonction des spécialités que tu auras ou as choisies (si tu as des questions sur ce sujet, cf Article Choisir sa spécialité au lycée), avoir une connaissance des événements actuels est encouragé et valorisé par les profs !
Et enfin, pour l’entrée dans certaines formations ou écoles (école de commerce, prépa commerce, Sciences Po, etc.), suivre l’actualité est nécessaire ! Ces formations attendent de toi une culture générale qui passe par la connaissance de notre monde actuel.
Tout d’abord, les médias dits traditionnels sont :
Essaie de prêter l’oreille quand tes parents écoutent France Info, emprunte au CDI un exemplaire du Monde, consulte certains sites, bref, essaie de te familiariser avec ces différents supports, et de voir lequel est ton préféré ! Le meilleur conseil que je puisse te donner est de varier les supports.
Lire un article de presse par-là, écouter la radio à un autre moment, regarder un documentaire.
Tu dois sûrement savoir que de nombreux journaux sont affiliés à des idées politiques, de manière explicite ou pas. Par exemple, Libération est plutôt de gauche, Le Figaro de droite, Le Monde est centre-gauche, Le Monde Diplomatique de gauche, … Ainsi, ces journaux ne vont pas parler de la même manière de l’actualité, puisqu’ils ont un certain parti pris.
Mon conseil reste le même : varie les sources !
Lis différents journaux, sur le même thème ou pas, et essaie de te positionner par rapport à eux.
Lire la presse étrangère est un excellent moyen pour progresser en langues et pour voir l’actualité d’une manière différente !
Si tu ne te sens pas de lire des articles en anglais ou espagnol, pas de panique. Le journal Courrier international est ton meilleur ami. Ce journal, plutôt de centre-gauche, recueille les articles récemment parus dans les journaux étrangers, traduits en français, qui traitent des sujets d’actualité.
Dans la presse écrite, il y a différents types d’articles :
L’éditorial est un article écrit par le rédacteur en chef, qui donne un peu le fil conducteur du journal, l’idée derrière sa construction et ses articles.
La chronique d’un journaliste est une réflexion, souvent hebdomadaire ou mensuelle, sur une idée qui n’est pas forcément en lien avec l’actualité immédiate.
La tribune libre est un article d’opinion écrit par des personnes extérieures ou journal, comme des personnalités célèbres ou encore des spécialistes.
A part si tu vis dans une grotte, tu as sûrement entendu parler des podcasts. Même Léna Situations s’y est mise ! Dans le bus, le matin en te préparant, avant de dormir, il n’y a pas de lieu pour écouter un podcast.
Les podcasts décryptant l’actualité sont nombreux, tu as donc le choix ! Ecoutes-en plusieurs et choisis ton préféré. Je te conseille de tester celui d’Hugo Décrypte (si ce n’est pas déjà fait), qui te donne un aperçu général de l’actualité (il faut cependant creuser un peu plus après!). L’Heure du Monde, crée par le journal Le Monde te résume en 20 minutes les principales actualités et est très instructif.
Je ne suis pas contre les comptes Insta ou Youtube qui évoquent l’actualité: ça te donne un petit compte rendu en fin de journée. Mais il faut que tu saches que ça reste superficiel : ce n’est pas en lisant un post Instagram que tu pourras comprendre les enjeux d’un sujet. Il faut que derrière, tu ailles chercher des articles, podcasts, documentaires, qui te permettront d’approfondir le sujet.
Les vidéos YouTube, pour comprendre de manière rapide un sujet (mais qui souvent n’approfondissent pas assez) peuvent t’aider, notamment si tu ne comprends pas un enjeu d’actualité. Je te conseille celle d’Hugo Décrypte, mais aussi Dessine-moi l’éco, Le Dessous des cartes qui est géniale si tu as la spécialité Géopo et tous les documentaires de Arte, disponibles sur YouTube !
L’idée n’est pas de lire un article juste pour le lire, mais pour chercher plus loin. Prenons un exemple : tu lis un article sur la révolution actuelle en Iran mais tu n’as aucune idée de l’histoire politique de l’Iran, pourquoi cette révolte a lieu, et quels sont les enjeux.
Je ne te demande évidemment pas de décortiquer la page Wikipédia de l’Iran, mais plutôt de chercher d’autres infos, qui pourront t’aider à comprendre la situation du pays. Cherche des magazines qui ont fait des dossiers sur l’Iran, regarde des vidéos YouTube explicatives, ou cherche un podcast !
Pour approfondir les articles ou les podcasts que tu lis ou écoutes, n’hésite pas à les ficher comme si tu fichais tes cours ! C’est particulièrement utile si tu postules à des formations ou concours qui cherchent à tester ta culture générale.
Il faut rendre ça le plus fun possible, donc n’hésite pas à utiliser de nombreux codes couleurs, de dessiner si tu aimes ça. L’important est de ne mettre sur ta fiche que les infos essentielles, c’est-à-dire les dates, les personnes importantes, les endroits, et, pourquoi pas, des citations. Ainsi, quand tu liras un article, tu pourras te référer à tes fiches et les compléter au fur et à mesure.
La fake news, c’est cette info fausse qui va circuler sur Internet (car Internet, contrairement à la presse ou à la radio, ne doit pas suivre de règles pour justifier ses informations), et que certains vont croire et partager.
Comment identifier une fake news ? Tout d’abord, identifie l’auteur du message. De manière générale, il vaut mieux partir de l’idée que ce que tu vas trouver sur Internet, si cela n’est pas confirmé par un média connu, est faux. Méfie-toi des photos, vidéos (qui en soit, peuvent être hors contexte ou même complètement truquées), ainsi que des messages chocs !
J’espère que tu as désormais toutes les clefs en main pour suivre, comprendre l’actualité et l’utiliser de la meilleure manière ! Souviens-toi qu’il faut que ça reste fun, et que tu fais surtout ça pour toi !
Alicia, tutrice chez Alveus
Bienvenue dans cet article dédié à la spécialité NSI au lycée !
Si tu es un élève de lycée intéressé par les métiers de l’informatique et de l’ingénierie informatique, cette spécialité est peut-être faite pour toi.
Mais avant de te décider, tu te poses sûrement de nombreuses questions : Qu’est-ce que la spécialité NSI ? Quels sont les avantages de la suivre au lycée ? Comment s’inscrire en NSI ?
C’est ce à quoi nous allons essayer de répondre dans cet article. Alors si tu es curieux de savoir ce que te réserve la spécialité NSI, n’hésite pas à poursuivre ta lecture !
La spécialité NSI (Nouvelles technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement) est une option proposée aux élèves de lycée qui souhaitent se spécialiser dans les domaines de l’informatique et de l’ingénierie informatique.
Elle se compose de plusieurs enseignements théoriques et pratiques, qui permettent aux élèves de développer leurs connaissances et compétences dans ces domaines.
Voici quelques exemples de sujets enseignées dans la spécialité NSI :
Les élèves qui suivent la spécialité NSI sont également invités à réaliser des projets concrets, qui leur permettent de mettre en pratique les connaissances et compétences acquises. Ces projets peuvent être réalisés individuellement ou en groupe, et peuvent être de différentes natures (création d’une application mobile, mise en place d’un réseau informatique, etc.).
⚠️ Attention, tous les lycées ne proposent pas la spécialité NSI. Pour savoir si votre lycée propose cette option, vous pouvez vous renseigner auprès de votre conseiller d’orientation ou consulter le site internet de l’établissement. S’il ne le propose pas, vous pouvez candidater dans un autre lycée, même s’il n’est pas dans votre zone d’affectation.
Il existe de nombreuses raisons de suivre la spécialité NSI au lycée. Voici quelques avantages de cette option :
Pour réussir dans la spécialité NSI, il est important d’avoir certaines qualités et compétences:
La spécialité NSI ouvre la voie à de nombreux métiers passionnants dans les domaines de l’informatique et de l’ingénierie informatique. Voici quelques exemples de métiers que vous pourrez viser après avoir suivi cette spécialité :
Le développeur informatique est responsable de la conception et de la réalisation de logiciels et d’applications. Il utilise des langages de programmation comme Java, Python ou C++ pour écrire du code et créer des programmes fonctionnels.
L’ingénieur réseaux est chargé de mettre en place, de configurer et de maintenir des réseaux informatiques. Il s’occupe également de la sécurité des réseaux et de la résolution de problèmes liés aux réseaux.
L’administrateur système est responsable de l’installation, de la configuration et de la maintenance de systèmes informatiques. Il s’assure que les systèmes sont en bon état de fonctionnement et résout les problèmes qui peuvent survenir.
Le data scientist est chargé d’analyser et de traiter des données pour extraire des insights utiles à l’entreprise. Il utilise des outils statistiques et de traitement de données pour modéliser et prévoir des phénomènes.
Le consultant en sécurité informatique est chargé de protéger les systèmes informatiques et les données des entreprises contre les cybermenaces. Il met en place des stratégies de sécurité et teste la résistance des systèmes aux attaque
En conclusion, la spécialité NSI est une option intéressante pour les élèves qui souhaitent se spécialiser dans les domaines de l’informatique. Elle offre de nombreux débouchés professionnels, permet de poursuivre des études supérieures et est passionnante et stimulante.
Si vous êtes intéressé par cette spécialité, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre conseiller d’orientation ou de votre lycée pour savoir comment vous inscrire en NSI.
Bonne chance dans votre parcours de formation
et dans la découverte de votre vocation professionnelle ! 🐝
Bilal, tuteur chez Alveus
Votre enfant n’aime pas lire. Comment l’aider à apprécier ces moments de calme et d’enrichissement ?
Depuis que je suis tuteur chez Alveus, j’ai souvent remarqué que la lecture pouvait être une plaie pour les élèves. Chez les plus jeunes comme chez les plus âgés, elle devient parfois une corvée dont il faut s’acquitter, un devoir parmi les autres distribué par un professeur de français. Les élèves me confient souvent leur tentation d’aller regarder un résumé sur internet, de demander à leurs amis de leur raconter rapidement l’histoire.
Je m’efforce alors toujours de leur expliquer les vertus de la lecture et de leur faire comprendre que la lecture loin d’être un simple travail, peut beaucoup leur apporter, avec beaucoup de pédagogie bien sûr car il ne faut pas leur en vouloir, et puis je suis passé par là moi aussi !
Je pense sincèrement que les parents peuvent jouer un rôle dans la bonne appréhension de la lecture. Voici donc quelques astuces et conseils pour vous aider à donner envie à vos enfants de lire, tirés de mon expérience parfois, mais également de mes constats en tant que tuteur.
La lecture est un moment de partage !
Je me souviens que mes parents m’accompagnaient à la librairie quand j’étais plus petit, et pendant qu’ils choisissaient ce qu’ils allaient lire, je me promenais dans le rayon des enfants, je regardais les couvertures qui me plaisaient puis j’en parlais avec eux, et ensuite on pouvait acheter un livre. Quand on rentrait, on pouvait lire nos livres en même temps et en parler.
C’est un super moyen de créer du lien, d’échanger et d’en faire une aventure de famille !
Kerry Reichs
Se souvenir des livres qui nous ont marqué quand on était enfant, pour les conseiller aux plus jeunes est un moyen de faire découvrir la lecture, tout en replongeant soi-même dans ses souvenirs.
Je conseille parfois à mes élèves de tutorat certains livres qui ont pu me marquer à leur âge, et c’est super. C’est toujours agréable de savoir qu’une personne en qui on a confiance peut nous confier une histoire.
Nos super tuteurs littéraires seront toujours là pour transmettre ce goût des lettres à vos enfants.
Si votre enfant ne comprend pas l’intérêt de lire, il ne faut pas oublier de lui rappeler que c’est aussi un excellent moyen de se familiariser avec la langue française, d’enrichir son vocabulaire ou encore de perfectionner sa maîtrise de la conjugaison.
Bien sûr, il ne faut pas que cela soit assimilé au travail direct, et ce n’est pas le cas ! C’est un travail de fond, on apprend tout en profitant d’une histoire. Et puis sinon, il y a toujours les ateliers d’Alveus qui peuvent aider pour s’améliorer en orthographe !
Alan Rickman
Quand je pense à mon rapport à la lecture à l’époque où j’étais plus jeune, je pense toujours à mes temps de lecture. J’avais instauré un rituel clair de lecture avant de dormir. Ce moment était assez long puisqu’il pouvait durer une heure. Si cette initiative était la mienne, je pense que c’est toujours intéressant de mettre cela en place avec son enfant. Il peut s’agir de quinze minutes tous les jours, à l’heure de son choix, ou plus !
La lecture c’est comme le sport, il faut s’y mettre mais quand on est dedans, on en redemande, donc la régularité aide.
Ce qui m’a le plus débloqué dans mon rapport à la lecture, c’est comprendre qu’il s’agit avant tout de liberté. Le meilleur moyen de faire comprendre à votre enfant qu’il peut prendre du plaisir en lisant, c’est de le laisser libre ! Libre de choisir son livre, libre de ne pas aimer l’histoire qu’il lit, libre de faire une pause, de sauter quelques pages, de commencer un autre livre…
La lecture n’est pas une contrainte, c’est un moment pour soi !
Nicolas, tuteur chez Alveus
« Apprendre vite et bien » : cela t’apparait sans doute comme une formule impossible.
En effet, comment serait-il possible de parvenir à accumuler des connaissances rapidement et durablement ?
La principale clé du problème d’apprentissage est le travail de mémorisation. Pour faire des liens, notre cerveau nécessite de rattacher les informations à des réalités concrètes ( à des images, à des souvenirs, à des sons… ). Ce processus permet au cerveau d’encoder c’est-à-dire d’intégrer l’information qu’il souhaite apprendre grâce à des liens. Néanmoins, il faut également être capable de stocker les informations. C’est sans doute cette deuxième étape qui est la plus difficile à remplir en vue d’un contrôle.
C’est pourquoi Alveus te donne ici toutes ses astuces pour réussir à assimiler et emmagasiner des connaissances :
Le philosophe grec Socrate faisait de la connaissance de soi l’outil qui devait précéder l’apprentissage de toute notion. Il disait :
C’est cette même stratégie que tu dois adopter lorsque tu veux apprendre un cours. Tu dois avoir conscience des moyens et des techniques d’apprentissage qui te servent et te desservent. Dans le cas contraire, tu pourrais bien devenir ton pire ennemi !
Chaque être humain dispose d’une mémoire qui fonctionne différemment de celle de son voisin. Cela explique que des méthodes de mémorisation qui peuvent marcher pour tes amis ne fonctionnent pas avec toi.
On distingue généralement trois différents types de mémoires. Ces derniers ne sont pas incompatibles les uns aux autres, mais sont perméables entre eux. Il est donc tout à fait possible que tu sois familier à plusieurs types de mémoires.
Il peut donc t’être utile de faire des fiches, des schémas et d’avoir un brouillon à proximité lors de tes évaluations. Ton cerveau visualisera l’information ce qui te permettra de la restituer plus facilement.
Il t’est donc généralement utile de lire ton cours à voix haute, de le réciter à quelqu’un ou bien de t’enregistrer sur ton téléphone afin de pouvoir te réécouter et de faire rappeler les informations à ta mémoire.
Il t’est profitable donc de marcher ou de bouger, d’utiliser des mimes ou de manipuler des objets durant ton apprentissage. Ta mémoire fonctionne également grâce à l’affect : tu retiens souvent des anecdotes qui te parlent, tu te souviens d’un moment du cours qui t’as marqué…
Apprendre un cours de Français ou un cours de Mathématiques, ce n’est pas la même chose ! Chaque matière te demande de valider et de restituer des connaissances de manières différentes.
Si l’on regarde les artisans par exemple, le savoir-faire qui sera attendu d’un couturier ne sera pas le même que celui d’attendu d’un maçon. Dans le cadre scolaire, il en va de même. Chaque discipline est un exercice différent.
Tu dois sans doute connaître quelques proverbes sur le temps :
Effectivement, le temps s’avère être le principal atout de ta mémoire. Plus tu la fais fonctionner régulièrement, plus elle sera efficace.
Cependant à courir trop vite, on finit par s’essouffler ! Le but d’un apprentissage régulier est justement de ménager son cerveau et de mémoriser tes cours à long terme.
Par exemple, si tu souhaites retenir tes verbes irréguliers, il vaut mieux essayer de se les remémorer trois à quatre fois dans la semaine plutôt que d’y passer quatre heures la veille au soir. En plus de générer du stress, tu n’auras aucune garantie d’être prêt pour le jour J.
Ainsi, en travaillant un petit peu mais régulièrement, tu en sortiras doublement gagnant : tu retiendras mieux ton cours et tu y passeras moins de temps.
Tes professeurs ont déjà dû te conseiller de garder un cours propre et aéré, et ce n’est pas juste pour faire joli. Cela te permettra de rendre ton travail d’apprentissage plus efficace.
Relire ses cours est une formule un peu traitre car elle ne signifie pas juste que tu dois relire passivement ton cours de manière à savoir de quoi on te parlera en classe le lendemain. Le travail de relecture se fonde sur une lecture active.
Il faut te munir de tes surligneurs et éventuellement, si tu as la place, essaye de résumer chaque page de ton cours en une ou deux phrases en bas de ta feuille. Cela te permettra à la fois d’apprendre l’information et de la synthétiser, mais aussi de pouvoir aller à l’essentiel dans ton travail de révision la veille du contrôle.
Lorsque tu échanges avec tes amis dans les couloirs entre deux cours sur ce que tu as retenu d’un cours, tu exerces ta mémoire. En effet, c’est une manière à la fois d’organiser les informations dans ton cerveau en les simplifiant grâce à un langage plus oral et moins scolaire, mais aussi de faire le point sur ce que tu connais ou ne connais pas. C’est un excellent moyen pour prendre du recul vis-à-vis de ton apprentissage en somme.
C’est pourquoi quand tu veux vérifier si tu as bien retenu ton cours, il peut t’être bénéfique de le réexpliquer à quelqu’un. Il peut également t’être utile d’échanger avec quelqu’un qui a des facilités là où tu as des difficultés. Cela te permettra de te rendre accessible un savoir dont tu ne perçois pas la finalité ou les enjeux.
Tu l’auras compris, il ne s’agit pas tant de faire de la récitation de cours mais de produire un dialogue riche de questions, de réponses et pourquoi pas de jeux de mots : c’est aussi un excellent moyen de mémorisation.